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Annaba: SECTEUR DES TRANSPORTS - De nouvelles perspectives

Publié le 06/02/2014
Point névralgique des infrastructures de la quatrième ville d’Algérie, le secteur des transports n’en finit pas de faire couler autant d’encre. Cependant, avec la réception prochaine de la gare routière et l’avancement des travaux de la nouvelle aérogare, c’est une bonne partie de la physionomie d’Annaba qui risque de changer. A la gare routière de Sidi-Brahim (ex-SNTV), les autocars font le plein de passagers, partent et viennent. Sauf que, au vu du bâtiment, beaucoup, semble-t-il, reste à faire. A la direction des Transports, on veut croire à un changement radical. Pour Yamina Mabrouk, responsable en charge du secteur névralgique, « beaucoup a été fait et continue à l’être depuis un an ».  « Le secteur des transports, dans une wilaya comme celle d’Annaba, est un secteur géant, rappelle-t-elle. Il y existe des opérateurs publics comme des opérateurs privés ». Evoquant le cas des taxis, Yamina Mabrouk s’est approfondie sur le cas des taxis collectifs lesquels, « dans un certain temps, par manque certain de bus, ont rendu un grand service aux citoyens ». « Cependant, ajoute-t-elle, avec de nouveaux transports de masse, tels que le tramway ou le métro, les taxis collectifs vont disparaître d’eux-mêmes par le retrait de sollicitation du citoyen ». Concernant le cas de certains taxieurs frauduleux, à l’instar de certains stationnant devant la gare routière, elle rappelle que la direction des Transports, est « très à cheval quant à la sanction sur l’opérateur, et ce, avec le concours des citoyens, des forces de police et de gendarmerie ». Par ailleurs, concernant le cas des taxis clandestins, une opération d’éradication est en cours avec la police, en procédant à des « mesures très sévères ». « Le ministre des Transports a signé avec l’Union Européenne un contrat afin de renforcer le nombre d’inspecteurs des transports, a-t-elle ajouté. A Annaba, nous disposons d’une participation très importante des services de sécurité ». Revenant sur le cas de la station proprement dite, laquelle est dans un état des plus déplorables, Yamina Mabrouk a rappelé que « l’ex-SNTV dépend avant tout de l’APC, mais qu’avec la nouvelle station qui sera livrée fin mars, il pourra être de question d’une prise en charge directe par le ministère des Transports ». Il existe un cas, parmi les opérateurs assurant la ligne Alger-Annaba, celui du transporteur Ghouafria, qui ne dispose d’aucun local au niveau de la gare routière. « Nous avons saisi l’APC, qui a procédé à une visite des lieux, a-t-elle tenu à rassurer. Effectivement, il y a, dans l’enceinte même de la gare routière des locaux vides et détériorés. Ceci dit, il existe un accord de principe de la part du président de l’APC concernant le cas de l’opérateur Ghouafria ». Beaucoup de Bônois souhaitent la mise en place d’une ligne de taxis et d’autocars entre Annaba et Tunis. « Ce n’est plus vraiment de notre ressort, a-t-elle tranché. Il s’agit là du domaine du transport international qui, lui, est du ressort du ministère des Transports ». Quid de la nouvelle aérogare ? C’est la direction des Transports qui a été à l’origine de la reprise des travaux le 1er septembre dernier. Enfin, Yamina Mabrouk n’a pas omis de rappeler que l’usine Sital de montage du tramway a été un grand apport pour Annaba. Tout semble donc en route pour une véritable révolution des transports dans la Coquette.

lestrepublicain.com - 06 février 2014 - Lakhdar Habib
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