Alors que le directeur de la santé publique assurait il y a quelques jours que le CAC serait rendu fonctionnel d’ici six mois au plus tard », de leur côté, des membres de l’APW assuraient avoir entendu le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf déclarer lors de sa dernière visite à Annaba, que, en présence du gros problème technique qui se poserait quand à la qualité de la structure appelée à recevoir les équipements spécifiques, il faudrait « envisager, si nécessaire, la construction d’un autre CAC », répondant aux normes requises. Ajoutons que la réalisation du centre anti cancéreux de Annaba, attendue depuis plus d’une dizaine d’années par les malades, est sans cesse reportée, pour différentes raisons, alors que l’on annonçait son ouverture pratiquement tous les trimestres. La dernière déclaration date de deux années, faite par l’ex-directeur de la santé publique, qui affirmait son ouverture pour mars 2012. Depuis, suite à la visite sur le site d’un responsable du ministère de la Santé au début de l’année 2013, l’ouverture du CAC était prévue « dans deux ou trois mois maximum ». La rumeur, faisant état d’un vice de construction au niveau des structures de béton armé du centre, ne fait qu’augmenter et les malades, blasés des promesses non tenues, ont fini par ne plus y croire, malgré le fait que le projet soit achevé à plus de 90 %. Ayant bénéficié au cours de ces dernières années de plusieurs rallonges financières, le projet de réalisation du CAC Annaba reste pour le moment une énorme bâtisse vide et même s’il s’agit d’un défaut dans la structure comme l’affirme la rumeur au niveau des services médicaux des plus crédibles, il semble qu’il serait difficile d’avouer l’éventualité d’un tel échec de la part des parties en charge de ce dossier, et ce serait « une première au niveau national » comme l’a souligné une source médicale.
lestrepublicain.com - 23 février 2014 - Farida H.
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