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Annaba: RETIRER UN ACTE DE MARIAGE - Un véritable parcours du combattant

Publié le 26/02/2014
Retirer un acte de mariage du service d’état civil demande beaucoup de temps et de patience. En effet, le bureau réservé à ce service ne correspond pas au besoin des centaines de citoyens qui défilent chaque jour  pour obtenir ce document, la gestion informatisée ne concernant, pour le moment,  que les actes de naissance. Juché au troisième étage dans ce qui s’apparente aux combles de la mairie, ce bureau encombré de milliers de dossiers et de chemises, derrière lesquelles travaillent d’arrache pied trois personnes. Déjà, les escaliers qu’il faut monter, très anciennes, datant de l’époque française et qui ont fait leur temps, tremblent sous les pieds, et on n’est pas sûr d’y arriver avant qu’un effondrement ne vienne tout détruire. Arrivé là, il faut attendre son tour debout  dans un couloir exigu dans la chaleur en l’absence d’aération, car on trouve toujours au moins une cinquantaine de personne devant soi, à n’importe quelle heure, depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture. Les employés, qui font tout ce qu’ils peuvent pour satisfaire le plus de personnes possible, ne savent plus où donner de la tête tellement les demandes sont nombreuses et les possibilités loin de répondre aux exigences. A l’heure où tout est fait pour tenter de fluidifier les performances de l’administration et faciliter les démarches des citoyens longtemps soumis à un véritable calvaire pour retirer des guichets le moindre document, ce service est oublié, isolé, et les contraintes  continuent  de peser de tout leur poids. Souvent,  un homme ou une femme, excédés par l’attente, finissent par rentrer chez eux, avant de revenir le lendemain, mais c’est toujours la chaine, l’attente. «Ils devraient aménager un service spécial pour les actes de mariage, la situation ne peut plus durer ! »  souligne un homme âgé, debout contre le mur, transpirant à grosses gouttes, près d’une femme enceinte qui a fini par s’asseoir au bord de l’escalier. Dans ce service, mis à part la compétence des employés, tous les ingrédients qui ont longtemps caractérisé les rouages de la « baladiya »  sont toujours vivaces. Personne ne pense à améliorer le service et, partant, de faciliter la vie des citoyens. Aucune initiative. C’est comme ça, c’est comme ça et encore pendant longtemps.

 lestrepublicain.com - 26 février 2014 - F.H
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