C’est un homme effronté accusé de tentative d’homicide volontaire, n’éprouvant visiblement aucun remord, qui a comparu jeudi dernier devant le tribunal criminel pour répondre à son geste qui a failli coûter la vie à sa dulcinée, agressée le mois de novembre dernier à la cité des 1028 logements à la Plaine Ouest. Une agression d’une rare violence perpétrée par cet homme originaire de Dréan contre sa maîtresse, une jeune coiffeuse qui refuse l’idée du mariage. Traquée au moment où elle se rendait à son travail, la victime avait reçu plusieurs coups de couteaux par son agresseur, homme que la jeune fille rejette après une relation à laquelle elle voulait indéniablement mettre un terme. Une agression qui s’était produite à quelques dizaines de mètres du siège de la 11ème sûreté urbaine, peu avant 9h. Il faut reconnaitre que la victime doit une fière chandelle au boucher du quartier, arrivé au moment opportun lui sauvant la vie. L’agresseur, visiblement déterminé à tuer la jeune fille, a échappé à un lynchage, voire une vindicte populaire. Tout ensanglanté, il fut arraché des mains d’une marrée humaine par les policiers arrivés quelques minutes après. Il s’en était sorti avec des blessures sur plusieurs parties du corps, nécessitant son transfert vers le service des urgences. Son geste s’explique par le refus pur et simple de la victime qui refuse de l’épouser. Le président de l’audience qui a longuement interrogé la victime et son agresseur, ne voit pas l’utilité de s’en prendre violemment à une personne qui refuse l’idée du mariage. Ce geste condamnable par la loi, a valu une peine de 8 ans de prison ferme à l’encontre de l’agresseur pour tentative d’homicide volontaire.
lestrepublicain.com - 08 mars 2014 - B.S
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