Annaba. Revendeurs de thé sur les plages

Au détriment de l’environnement  - Les plages sont en passe de devenir des espaces « poubelle » où d’énormes amas d’immondices recouvrent le sable offrant une image hideuse. Le commerce de boisson et autre chicha sur la corniche et plus exactement au niveau des plages de Saint Cloud est devenu par la force des choses partie intégrante du paysage. Un commerce informel lui aussi, et qui a pour effet nuisible de dégrader l’environnement. Bien que l’on soit au bord de la mer, le spectacle est loin d’être attractif. La plage, en plus des égouts à ciel ouvert qui se déversent tout au long de l’année, hormis la saison estivale, est recouverte de gobelets en plastique et de bouteilles d’alcool. Des déchets qui s’entassent, faute d’avoir été collectés et qui en plus de dégrader l’environnement, offre un spectacle des plus désolants. L’on peut se demander ce qui pousse les revendeurs à jeter leurs déchets si près de l’endroit où ils « travaillent ». Le spectacle est dantesque ! Les rats, les chats et les chiens sont de la fête. Le constat est pareil où que l’on se promène en ville ou dans les environs immédiats : dès qu’un espace est quelque peu isolé à la vue des riverains, une décharge naît. Les lieux touristiques ne sont pas exempts de ces pratiques et n’échappent pas à cette puante mode. Le citoyen semble devenir un pollueur en puissance, à des degrés certes différents, mais pollueur. Et les campagnes de sensibilisation pourraient dès lors prendre tout leur sens pour peu qu’elles se mettent en place dans une politique de prévention et de lutte pour enrayer les problèmes de pollution. L’on peut également se demander par quels moyens pourrait-on amener le citoyen à réfléchir à ces questions ?
L'est républicain > 16/04/07 > Aly D