Ils sont 25 employés de l’EGSA (Etablissement de Gestion de services Aéroportuaires) de l’aéroport Rabah Bitat d’Annaba, originaires d’El-Bouni pour la majorité, qui n’ont trouvé que la presse pour faire écho à leurs revendications socio professionnelles, en l’absence d’un syndicat qui n’a pas été renouvelé depuis 2013. Ces travailleurs, des pères de famille pleins de bonne volonté dans l’exercice de leurs fonctions comme ils ont tenu à le déclarer, sont unanimes à se plaindre du fait que « leurs droits sont bafoués» par l’administration relevant de la direction régionale de cette entreprise, et déclarent que, bien qu’ils jouissent d’une ancienneté à leur poste de plus de six ans pour certains, ils ne bénéficient pas d’une rémunération adéquate, et n’ont pas été permanisés dans leurs postes respectifs, contrairement à des nouveaux venus qui ont été permanisés dès le premier jour de leur recrutement.
Ces employés crient à la « hogra » et veulent attirer l’attention de la direction générale de l’EGSA sur leur situation, qu’ils vivent très difficilement, aussi bien du point de vue moral (ils vivent dans la précarité, n’étant pas permanisés dans leurs postes) que matériel, leurs revenus ne leur permettent pas de faire vivre leurs familles. « Nous sommes assurés que M. le Directeur Général ne manquera pas de prendre une décision en notre faveur, car nous ne demandons que nos droits, nous assurons notre fonction convenablement, chacun à son poste, contrairement à certains « tire-au-flanc » qui sont très bien vus par la direction régionale, et qui bénéficient de tous les avantages. Affaire à suivre.
lestrepublicain.com - 16 mars 2014 - Farida H.
Les Commentaires
De la pure hogra, "à travail égal, salaire égal".
Ces gens travaillent sur des postes de l’administration : En principe ce sont des postes permanents car ils relèvent d’un secteur de la fonction publique et non du privé. Leurs contrats à durée indéterminé ne doivent pas dépasser les deux renouvellements. Tout de suite après, les intéressés doivent être titulariser sur les postes qu’ils occupent. Le refus d’appliquer le règlement, C’est un fonctionnement à l’algérienne qui se pratique dans toutes les administrations. Les responsables de ces secteurs d’activités , réservent ces postes à leurs enfants d’ou la facilité de les titulariser sans difficultés. La pratique veut que les enfants d’Ali se fassent embaucher à ANNABA et les enfants d’ahmed à ALGER s’agissant du même secteur d’activité. Ex : les consuls d’Algérie font ce genres de choses aussi . Celui de Lyon propose son neuve à celui d’Amsterdam et ainsi va la musique. D’ou la réticence de régler les problèmes d’emploi des gens.