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EMBOUTEILLAGES - Un sexagénaire décède lors de son transfert à l’hôpital

Publié le 19/03/2014
Un sexagénaire habitant à la Plaine Ouest et qui souffrait d’un pic de tension artérielle est décédé lundi dans le véhicule d’un voisin qui s’était chargé de le transporter en urgence  vers le centre de soins Larbi Khrouf. Le malade, B.R,  68 ans, hypertendu depuis des années, n’a pu contrôler sa tension artérielle malgré les médicaments qui lui étaient  habituellement prescrits par son médecin traitant. Transféré vers le centre de soins et alors qu’il était assis à l’arrière du véhicule avec son fils, il a malheureusement rendu l’âme en cours de route, le chauffeur du véhicule n’ayant pu le ramener à temps vers le centre de soins. «Il nous a fallu plus d’une demi heure pour faire la moitié du trajet, entre la Plaine ouest et le centre-ville,  et c’est alors que j’ai vu mon père faire la chahada et fermer les yeux, avant de rendre son dernier soupir. Nous étions en plein embouteillage, et malgré le fait que le chauffeur conduisait avec les feux de détresse allumés, nous n’avons pu nous frayer un chemin parmi les centaines de véhicules qui  avançaient très lentement, parc hoc contre par choc« a raconté le fils, la trentaine, encore sous le choc. Un moment très difficile pour ce dernier, qui a vu son père mourir entre ses bras, et n’a pu le faire soigner à temps. Le chauffeur profitera alors du premier virage pour rebrousser chemin et ramener la dépouille mortelle à son domicile. «Je risquais de rester au moins une heure encore sur la route, avec le père décédé et le fils en pleurs» devait nous déclarer le voisin. Les personnes qui se mettent en tête de barrer la circulation pour faire entendre leurs revendications, ne calculent pas que leur attitude peut causer des morts de personnes sur les routes et qu’ils empêchent ainsi les ambulances d’évacuer des malades graves ou des blessés, comme ce fut aussi le cas dans la matinée de lundi, quand une ambulance du SAMU, tous phares allumés, avec force klaxons, tentait d’avancer dans le flot de véhicules à l’arrêt en plein Cours de la Révolution. Le chauffeur a eu beau rouler en troisième position, il n’a pu sortir de l’embouteillage qui lui barrait la route.Fermer la circulation dans une ville où déjà il est assez difficile de rouler, équivaut à immobiliser pratiquement toutes les activités, et en particulier celle des pompiers ou, comme ce fut le cas lundi, d’un véhicule qui voulait sauver la vie d’un homme qui laisse derrière lui une famille en deuil. Quelles seraient les conséquences, si un incendie s’était déclaré dans une habitation, un immeuble, ou un local commercial? Il y a d’autres moyens pacifiques pour faire entendre la voix de la revendication.

lestrepublicain - 19 mars 2014 - Farida H.
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Les Commentaires

allah irahmou ,je ressens beaucoup de tristesse et de rage mais qand qu'elle monde vit-on ,il n'y a que du desespoir imaginez-vous a la place de cet homme mon dieu mais quel trsitesse voir son pére mourir et tous ça pourquoi ,pas de route convenablament amenagée,j'ai tellement de rage en moi que je ne trouve pas les mots ,je ne sais pas!!!ja ne comprends plus !!!!
est ce difficile pour le maire de faire en sorte faire que la circulation soit plus fluide ,que ne mettent pas des heures ,de placer des feux ,des panneaux enfin tous ce qu'ils faut quoi ce n'est pas possible ça ,mais que fait le maire ,est ce qu'il ne vit pas dans la meme ville que ces annabis
je osuhaite toute mes condoleances a la famille
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