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Annaba: PÊCHE : DES FILETS À MOINS DE DIX MÈTRES DU RIVAGE - Les zones protégées impunément violées

Publié le 05/04/2014
Les marins-pêcheurs, opérant au large des côtes du littoral annabi, au même titre que ceux en activité au niveau des rivages des wilayas de Skikda et d’El-Tarf, semblent défier tout le monde et continuent de porter de graves préjudices à la faune et la flore.  Ce littoral, long d’environ 300 km, a été l’objet, notamment ces deux dernières années, à une surexploitation sauvage et anarchique. En cette période où la pêche est extrêmement interdite au niveau de certaines  zones dites de « production », des marins-pêcheurs, dignes de « mafiosos » n’ont pas cessé un seul moment leur sale besogne. En effet, des pêcheurs amateurs à la ligne qui fréquentent à longueur d’année ces rivages, tirent la sonnette d’alarme sur une catastrophe écologique annoncée, en raison, également, des jets à la mer par des camions et tracteurs des amas de déchets polluants et autres matériaux de construction, largués directement à partir des beines des camions vers les galées et les eaux de mer. A ces pratiques criminelles qui sont outrageusement réprimées par les lois de la République, il faut ajouter des tonnes de déchets toxiques à partir des ports et des oueds. À l’exemple de celui de l’Oued Seybouse qui déverse d’importantes quantités de déchets toxiques, lesquelles ont transformé la cité de Sidi Salem, où se jette l’oued, en un véritable dépotoir de nuisance mortelle. Surtout lorsqu’on sait que la totalité des eaux résiduelles de l’Oued Seybouse, un bassin de 6.400 km carrés, vont à la mer sans être épurées. Ainsi, le massacre de la faune et de la flore est toujours de rigueur sur le littoral de l’extrême Est du pays, voire même au niveau des zones protégées en cette période de l’année, révèlent des gens de la mer. Cette situation, affirment des professionnels, est due aux agissements « criminels » des propriétaires de quelques bateaux de type 23 mètres (450 à 600 chevaux), qui pêchent tout près des côtes avec des méthodes interdites même dans les pays les plus reculés de la planète, entre autres, à la traîne, avec des filets double poches dite « 9,2 », ou encore à l’aide de celle appelées « invisibles » et en semi pélagique. Même, les petits métiers et les chalutiers ont leur part de responsabilité dans cette situation, qui risque, selon nos sources, d’engendrer une catastrophe si des décisions ne sont pas prises rapidement, signale-t-on. Appelés à larguer leurs filets à plus de 500 mètres du rivage, les propriétaires de ces embarcations, activent, souvent, à moins de 10 mètres seulement du rivage. Pour beaucoup de marins pêcheurs « l’activité halieutique se fait d’une façon anarchique et surtout contraire aux normes et lois internationales ». Ce plan d’eau, est exposé à une calamité certaine, si des solutions urgentes ne venaient pas à être prises, allant dans le sens de protéger cette richesse.

L'Est republicain  - 05 avril 2014
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Les Commentaires

"Aucune réglementation"

Un désastre pour la génération futur, le premier coupable le ministre de la pêche un idiot de bourricot qui a tout autorisé!.
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