Il faisait l’objet d’un mandat d’amener pour avoir commis un vol avec des circonstances aggravantes et était activement recherché. Ayant eu vent de sa présence dans la cité les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra d’El-Bouni s’étaient donc rendus à l’endroit où il avait été repéré. C’est à 21 heures 15 qu’il avait été appréhendé car ne pouvant nullement s’échapper et se trouvant au milieu des agents de l’ordre public.
Il avait été cueilli comme une fleur, lui qui croyait se soustraire à la justice et sûrement à une condamnation. L’individu qui faisait partie d’une faune qui n’agit que la nuit, s’en prenait aux paisibles citoyens. Le motif du délit parle pour lui et donc le définit comme étant une personne dangereuse. Les condamnés en cavale, qui ont vu leurs recours rejetés ou devant accomplir une peine après un jugement définitif, finissent toujours par tomber dans les mailles des policiers dont le travail est justement de mettre hors d’état de nuire ces rapaces. Vivant aux dépens de la société et quitte à arracher avec violence les biens des autres, la seule place qui leur revient n’est autre que la prison. A la fin, notre voleur d’El-Bouni a été présenté au parquet d’El-Hadjar où il s’est vu signifier une mise sous mandat de dépôt le 6 avril courant.
L'Est republicain - 10 avril 2014 - Ounissi Manel
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