L’amour peut parfois pousser certaines gens à des extrêmes. Cette jeune fille dont il est question crevait de revoir son amoureux incarcéré à la prison de Bouzaâroura. Aucun moyen pour le joindre et elle languissait d’amour. La seule alternative était de se débrouiller une carte d’identité portant le même nom que le détenu. Chose faite, elle change sommairement la photo de la propriétaire légitime et met la sienne. Etant sûre de le revoir, elle s’était présentée en fin de semaine juste avant les élections présidentielles à la maison d’arrêt. C’était le jour de visite. S’étant présentée le jour de visite armée d’un sachet de victuailles et bien sûr l’indispensable « chemma », elle est aussitôt démasquée par des gardiens très vigilants dont c’est d’ailleurs le travail. Les matons ont rapidement décelé la faille et constaté qu’il s’agissait en fait d’une carte d’identité falsifiée. Mise aux arrêts, elle est remise aux agents de la Sûreté de daïra d’El Bouni qui se sont chargés de la présenter par devant le procureur d’El Hadjar.
L'Est republicain - 21 avril 2014 - O.M
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