Les revendications urgentes qui relèvent du service public, ne sont pas pour leur plupart prises en charge dans les délais malgré l’insistance des habitants qui sont contraints parfois de recourir à la protestation pour se faire entendre, en organisant des manifestations ou autres formes de contestation à l’origine souvent de scènes d’émeutes et de violence. Les exemples ne manquent pas et il suffit de se souvenir, l’été passé, des coupures récurrentes du courant électrique n’ayant occasionné que des agréments aux automobilistes, à l’instar de la fermeture de routes pour réclamer la satisfaction de préoccupations urgentes sans se soucier du droit de la circulation des biens et des personnes. Mais, certains responsables et élus concernés continuent de faire la sourde oreille vis-à-vis des préoccupations urgentes dont les lenteurs dans la prise en charge, risquent d’avoir des conséquences fâcheuses sur la santé publique. C’est le cas par exemple d’un ruisselet d’eaux usées, long d’une centaine de mètres, qui dégage des odeurs nauséabondes, rendant l’atmosphère insupportable pour les habitants des cités 1er mai et 19 juin 1965 ainsi que pour les locataires du marché en préfabriqué au chef lieu de commune de Sidi Amar. Prenant sa source à partir d’un pâté de constructions illicites, ce ruisselet d’eaux usées qui a pris forme depuis des semaines, coule le long de la route mitoyenne des deux cités en question avant de se jeter au boulevard Issat Idir pour culminer enfin près de la mosquée Iman. Les appels des habitants en vue de trouver une solution à ces usées qui risquent de se mélanger à l’eu potable avec toutes les conséquences sur la santé, sont restés au jour d’aujourd’hui sans réponse. Si la commune de Sidi Amar a entrepris jusque-là des actions dignes d’intérêt pour l’amélioration du cadre de vie, il n’en demeure pas moins que les habitants attendent toujours la réfection des réseaux d’éclairage public, la réparation des fuites d’eau, la lutte contre les animaux errants et le désherbage dans la plupart des cités.
L'Est republicain - 27 avril 2014 - Hocine Akli
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