Annaba: PARRICIDE À BOUHAMRA - Un sourd-muet larde de coups de couteau son propre père

Un drame atroce s’est déroulé dans la nuit du 28 Avril à 20 heures 10, devant beaucoup de personnes, juste devant la mosquée Abdelhamid Ben Badis. C’était le moment et l’endroit choisis par un fils indigne, sourd-muet de surcroit, pour s’en prendre à son propre père  A. Ali, âgé de 55 ans. Il l’attendait armé d’un couteau de cuisine, et s’était rué sur lui en lui adressant un premier coup, au bas du dos en plein dans le rein, puis un deuxième au genou avant de prendre la fuite devant une foule figée devant cet événement ignoble et innommable. Le jeune A.D âgé de 23 ans, venait de transpercer celui qui est son procréateur sans vergogne et sans pitié. Ne pensant qu’à secourir le blessé qui agonisait et baignait dans une mare de sang, les témoins font appel à la Protection Civile et bien sûr aux policiers du Commissariat extra-muros du quartier. On évacue le pauvre Ali qui décède à son arrivée à l’Hôpital. Aussitôt les commentaires vont bon train et l’on affirme que le sourd-muet n’était pas sorti de chez lui depuis 5 ans. Réfugié dans le « Faoudhaoui » qui borde la cité des 150 logements, il aurait été gravement perturbé lorsque son père avait divorcé de sa mère.  La victime exerçait le métier de gardien de parking devant l’Université d’El Bouni pour gagner sa vie honnêtement après avoir traversé une  période perturbée. Quant à l’ado devenu en quelques secondes un assassin et parricide pour le crime qu’il venait de commettre, il avait réussi à se faire transporter par un fraudeur jusqu’au bourg de Chabbia, à bord d’une Atos blanche où réside sa tante. Signalé par tous les services de sécurité, il ne mettra pas longtemps à être localisé puisqu’une demi heure plus tard, il est mis fin à sa cavale et remis aux agents de la Brigade Criminelle lancée à se trousses. La célérité et le professionnalisme des policiers est à saluer, car cet individu, transformé en bête sauvage aurait pu s’en prendre à d’autres personnes dans sa fuite éperdue.

L'Est republicain  - 30 avril 2014 - Ounissi Manel