Annaba: ILS PROLIFÈRENT À TRAVERS LA VILLE - Les malades mentaux, ce danger public

Outre les Subsahariens, tous âges et sexes confondus, qui ont fui la misère et la guerre civile qui sévissent dans leur pays, en quête de l’eldorado algérien et qui ont envahi nos villes, où ils arpentent, du jour au soir, accompagnés de leurs progénitures nos rues et artères principales pour demander aide et assistance auprès des âmes charitables, les malades mentaux venus des quatre coins du territoire national font, eux aussi, partie du lot quotidien annabi. Ces derniers qui sont parmi nous sans que personne ne se rende compte de leur présence car ils se confondent dans la foule, sont un danger public, notamment pour ceux qui sont distraits. « Où sont passées les autorités sanitaires ?», s’est interrogée une jeune femme qui a poussé un cri de colère à la suite d’une agression avortée perpétrée par un désaxé armé d’une barre de fer et d’un objet contendant au niveau de la ruelle Majory Mohamed.Il aura fallu qu’un groupe de jeunes soit intervenu pour désarmer le forcené et lui asséner des  coups de poings à la figure avant qu’il ne prenne ses jambes à son cou en s’évaporant dans la nature. Le commun des mortels a toujours tiré la sonnette d’alarme pour interpeller les responsables en charge pour recommander aux hôpitaux psychiatriques de veiller au grain quant à l’autorisation de circulation en ville des débiles mentaux susceptibles de commettre un grave préjudice aux paisibles citoyens. Tandis que les malades dangereux qui sont sous traitement intensif devront être surveillés de près et de ce fait, ils ne seront pas admis à quitter l’établissement hospitalier.Comble de l’ironie, c’est que la Coquette empestée par l’immigration clandestine et la mendicité aura vécu, à l’orée de chaque saison estivale, un envahissement des personnes malades qui sèment la panique parmi les passants. Par ailleurs, beaucoup de gens ont dû assister impuissants à des scènes où ces « fous » se soulagent au su et au vu de tout le monde sans être inquiétés. En revanche, les autorités sanitaires devront procéder à des rondes pour « chasser » ces malades mentaux et les mettre en asile avant qu’il y ait mort d’homme ou qu’il soit victime de graves blessures.   

    L'Est republicain  - 28 avril 2014 - Nejmedine Zéroug