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Annaba: 22 ANS, ENCEINTE ET SDF - Fatima Zohra, devant la porte fermée de Dar el Insania

Publié le 17/05/2014
« Elle dormait sur des cartons dans la rue, près d’un commissariat de police, pour être en sécurité. Les policiers l’emmenèrent au centre SDF de la vieille ville, mais la directrice refusa de la prendre en charge, pour des raisons qui ne m’ont pas convaincue. Alertée sur son cas, je l’ai transférée à mon tour à Dar el Insenia  mais là aussi c’était le refus total de l’accepter. Il faudra  une intervention énergique du procureur  général pour qu’enfin Fatma Zohra ait un toit décent au dessus de sa tête jusqu’à  son accouchement du moins ». C’est en ces termes que Mme Maâtallah, la présidente de l’association Anouar devait nous relater jeudi, le calvaire de la malheureuse recueillie dans la rue. « C’est l’association qui va lui assurer ses repas et son entretien, car là où elle est, on ne lui procure que le gîte, c’est un peu comme un hôtel, avec le petit déjeuner en moins. » Comment s’est-elle retrouvée là ? Selon les déclarations de Fatma Zohra, 22 ans, enceinte de 5 mois et SDF, tout a commencé quand, à sa majorité, elle été mise dehors du centre de l’Elysa. « Je me suis retrouvée sans le sou et sans un toit, alors, j’ai suivi un homme jusqu’à Tébessa et je couchais dans une baraque aux abords de la ville. Lui, âgé de 38 ans, était marié et père d’un enfant, mais je ne l’ai appris que plus tard. J’ai préféré rester avec un seul homme qui pourrait me protéger au lieu de me retrouver sur le trottoir ou dans une maison close ». Mais quand je suis tombée enceinte, il n’a rien voulu savoir, et je me suis à nouveau retrouvée dans la rue. Je suis donc revenue à Annaba, et si je n’avais pas rencontré par hasard Mme Maâtallah, je ne sais pas ce que je serais devenue.  Cette sordide histoire  en découvre une encore plus horrible : Dar el Insenia, avec toutes ses potentialités,  n’est, en fait pas en mesure d’accepter des femmes en détresse comme Fatima Zohra, et il faudra l’intervention du procureur général en personne pour que les responsables de cette institution de  l’Etat,( car elle a été créée sur un terrain de l’Etat, et reçoit régulièrement des subventions conséquentes de l’Etat, sans parler des aides de différentes origines,) ouvrent la porte à une jeune femme que la vie a mise sur le ban de la société, et qui n’avait rien demandé à personne. Que peut- il advenir à une jeune fille que l’on met dans la rue sans état d’âme ? Les services sociaux ne remplissent pas leur rôle comme il le faudrait, c’est ce que démontre ce cas qui, malheureusement, n’est pas isolé. Il y a encore quelques années, les filles du centre d’accueil de l’Elysa restaient, arrivées à leur majorité, entre les murs protecteurs du centre.  On leur trouvait un travail, elles avaient leur propre chambre, elles avaient même la possibilité d’étudier et de suivre des formations professionnelles. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?                                                    

lestrepublicain - 17 mai 2014 - Farida H
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Les Commentaires

que le bon-dieu la protege de ses monstres. la pauvre elle n a que 22 ans, châtiment a cet homme sans foie , il oubli qu il est pere et il attend son tour lui egalement, il pu se sauver d elle et de la haut comment il fait ou se cacher.
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