Le trafic se poursuit dans l’indifférence - Les citoyens et usagers des services postaux continuent à être grugés et à faire les frais du trafic touchant aux timbres fiscaux de 20 et 30 DA. En effet ces timbres très demandés, notamment pour les documents officiels sont comme par hasard, introuvables auprès des bureaux de poste, mais se retrouvent, curieusement et en quantité auprès de KMS et même de buralistes, tout aussi curieusement installés à proximité du tribunal ou de la cour de Annaba. Sauf que pour les acquérir auprès de ces «officines» il faut débourser 5 DA en sus. Sachant que des centaines de documents exigent quotidiennement d’être timbrés, ce sont des milliers de DA qui sont ainsi comptabilisés chaque jour mais au noir. Ce sujet avait déjà été traité, mais sans réaction notable de qui que ce soit. En son temps un responsable des services postaux avait même démenti toute pénurie auprès des guichets des bureaux de poste et s’était même largement étendu sur les commandes régulières auprès du Trésor public alors que dans le même temps des avocats du barreau de Annaba étaient obligés d’acquérir ces timbres en grande quantité dans d’autres wilayas pour éviter la pénalisation à leurs clients. Hier c’était au tour d’un énième citoyen de faire part de son indignation après un périple qui l’avait conduit à faire tous les bureaux de poste de Annaba avant d’être dirigé vers un bureau de tabac où, bien évidemment, le précieux timbre était disponible et largement mais avec les 5 DA en sus. S’agissant d’un timbre fiscal au prix fixé par la réglementation il est étonnant que cette pratique se poursuive dans l’indifférence et l’absence de contrôle des guichets postaux. L’idée étant que la somme de 5 DA en sus n’est pas suffisamment importante pour attirer l’attention sur un trafic pourtant juteux si l’on se donne la peine
L'est républicain > 18/04/07 > Ammar Nadir
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