L’aménagement d’anciens et nouveaux sites urbains représente aujourd’hui une préoccupation majeure après celles du logement et de l’emploi à Annaba, comme dans la majorité des wilayas du pays. Il s’agit d’un problème qui a été totalement ignoré pendant des années au lieu de figurer parmi l’une des commodités qui accompagnent la création des zones d’extension urbaine (ZEU) et des lotissements immobiliers.
Ce qui a rendu la problématique de l’aménagement d’anciens et nouveaux sites urbains plus complexe en l’absence d’outils de réalisation capables d’apporter des solutions efficientes grâce à leur savoir-faire dans le but d’éviter que les projets d’aménagement de telle ou telle cité soient refaits au préjudice du Trésor public et du contribuable. Cette façon de faire a été constatée à maintes reprises dans différents quartiers et cités de la wilaya, donnant libre cours aux commentaires acerbes de certaines personnes allant jusqu'à accuser les uns et les autres de gabegie et de corruption. Les projets d’aménagement d’anciens et nouveaux sites urbains sont le plus souvent confiés à des entreprises qui n’ont pas les moyens matériels et humains nécessaires pour tenir leurs engagements et respecter les délais de réalisation.
Ce qui explique les mises en demeure et les résiliations du marché qu’on a pris l’habitude de découvrir dans les pages de journaux consacrées à la publicité. Comment ces entreprises s’arrangent –elles pour décrocher des marchés souvent importants alors qu’elles ne disposent pas de moyens de leur politique ? s’interrogent certaines personnes qui citent dans leur argumentaire des cas de projets d’aménagement et d’amélioration urbaine de quartiers et cités qui ont été refaits souvent de façon maladroite.
Les critiques qui sont émises dans ce cadre, n’épargnent ni les pouvoirs publics, ni les élus, ni les entreprises détentrices de projets, ni encore les bureaux d’études. Ne faut-il pas associer les comités de cités et de quartiers pour lever toute équivoque en ce qui concerne l’aménagement des sites urbains ? Car l’amélioration des conditions de vie concernent, en premier lieu, les habitants.
lestrepublicain - 26 mai 2014 - Hoxine Akli
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