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Annaba: Sidi Harb, un véritable piège pour l'APC

Publié le 05/06/2014
Le recasement de 376 familles de Sidi Harb, dans le cadre de la résorption des constructions précaires, s’avère être un véritable piège dans lequel va s’empêtrer la Commune. Comment ? Les listes ont été établies par la commission du logement de la daïra que préside le chef de daïra et où la Commune n’est qu’un membre, représentée par le maire, au même titre que les autres représentants. Les diverses commissions qui ont travaillé à l’établissement de ces listes, recensement, contrôle, etc, sont des commissions de l’administration et enfin, c’est l’administration, la daïra qui procède à l’affichage des listes. Il faut seulement espérer que tous ces intervenants de l’administration et qui ont les prérogatives du logement, seront parties prenantes dans le recasement car jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a que la Commune qui doit procéder au relogement, démolir, on ne sait pas trop comment, les constructions précaires alors que ceux qui les occupent les ont déjà vendues à d’autres candidats au logement social et même si l’on  arrive à les démolir, on ne sait trop comment la Commune va pouvoir préserver ces espaces d’autres occupations, tellement elles sont imbriquées dans d’autres constructions. Et là, on revient en arrière pour demander comment la situation a-t-elle pu se compliquer à ce point avec un rassemblement de près de 4.000 constructions précaires là où il n’y en avait que 400, visées par un programme de financement de la Banque mondiale qui a capoté ? Le plus grave, le principal responsable de cette situation, celui que l’on paye pour acquérir un lot ou construire une baraque, semble inconnu de ceux-là mêmes qui devraient s’inquiéter de cette situation périlleuse à plus d’un titre pour la stabilité publique. Quoi qu’il en soit, personne ne semble être responsable de cette situation sauf la Commune et les élus qui vont être les boucs émissaires pour tous les dérapages qui peuvent arriver. Après tout ce sont des élus, ils ne sont là que pour un mandat, ensuite ils partiront ; il vaut mieux que ce soient eux qui assument cette responsabilité au lieu de fonctionnaires qui doivent préserver leur carrière. Rien ne marchera à Annaba, tant que de telles choses auront cours, comme réintégrer à son poste un fonctionnaire qui a été responsable au premier chef, du problème du centre de transit dit de la Coupole alors que  tout Annaba le sait y compris les retraités sur le Cours de la Révolution. Il faut préciser que se ne sont pas de nouvelles listes mais ce n’est que maintenant que les bénéficiaires vont être relogés, mais cela n’empêche que d’autres demandeurs ont déjà commencé à protester et ils ne manqueront pas de le faire le jour du recasement.  Notamment ceux qui ont été recensés avant la date butoir d’avril 2007, ont un numéro mais ont été écartés au profit d’autres venus après le recensement et n’ayant pas de numéro. Cela mène aussi à s’interroger sur le travail des différentes commissions et surtout on se demande qui va répondre à ces demandeurs traités injustement. Les élus qui n’ont rien à voir avec ces tripatouillages de liste ? Et  quoi que puisse faire l’Etat dans ce cadre, le pli est prit, Annaba est devenue une ville ouverte aux bidonvilles et semble être la seule wilaya à offrir des logements sociaux puisque on continue à y venir chaque jour et les constructions de baraques ne cesseront jamais.

lestrepublicain - 05 Juin 2014 - Ammar Nadir
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