Annaba: PRATIQUES COMMERCIALES - Faut-il plus de répression

Avec l’arrivée des grosses chaleurs, faut- il rappeler un fois encore que les produits laitiers ne sont pas conservés selon les normes en vigueur, pratiquement par tous les commerçants d’alimentation générale et les superettes. Passé  dix-sept  heures, quand l’administration ferme ses portes, et que ces commerçants ne courent aucun risque de visite impromptue des agents de la DCP, la majorité éteignent les frigos jusqu’au lendemain, pour faire une économie d’énergie électrique et réduire la facture au détriment de la santé de ceux qui achèteront lait, yaourt, fromages. Cette habitude est ancrée dans l’esprit de la majorité des commerçants, et n’est pas prête de disparaître, et il faudrait que des opérations surprise de contrôle soient programmées en dehors des heures de travail et même les week ends pour mettre un terme à cette situation vécue difficilement par les consommateurs, d’après leurs différentes déclarations. «Aujourd’hui, il est imposssible d’acheter, dès le mois de mai, un yaourt réellement frais, et qui n’ait pas commencé à tourner» se plaint une  dame à l’intérieur même d’une superette. « Pourquoi la DCP n’intervient- elle pas maintenant, en saisissant  ces produits suspects?» est la question que tous les consommateurs se posent. Pour la DCP, et d’après leurs déclarations, ces commerçants sont souvent verbalisés, mais recommencent toujours leurs manigances « C’est le montant de l’amende infligée par le tribunal qui est loin d’être dissuasive,  et qui est à l’origine des récidives. Les commerçants paient et recommencent leurs délits, il savent qu’ils ne risquent pas grand-chose. Et surtout pas de perdre leur clientèle.  Même les avis que nous affichons sur les portes des magasins concernés en cas de fermeture ordonnée par le tribunal, ce qui n’arrive par souvent, sont déchirés et les clients, ne sachant pour quelle raison est intervenue la fermeture, reviendront «. Un cercle vicieux que seule l’application  de mesure plus draconniennes de la part de la justice peuvent rompre. Mais il faudrait adapter  la loi à la réalité du terrain dans ce domaine précis. En attendant…

    lestrepublicain - 07 Juin 2014 - Farida H.