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Annaba: TROUBLES À L’ORDRE PUBLIC - Les “commerçants” de l’ex-supermarché envahissent la mairie

Publié le 10/06/2014
Ils auraient pu en bons citoyens respectueux des lois et surtout ayant le droit de leur côté, désigner des représentants et attendre que le maire termine une réunion extrêmement importante à laquelle ont assisté le wali ainsi que le chef de daïra et soumettre leur problème, pour s’apercevoir que c’était celui de la commune. Eux, ce sont les commerçants occupant l’ex -supermarché où ils payaient un loyer faramineux à une société de foires et expositions, venue à Annaba pour une foire de 15 jours et qui y est restée et avait occupé les lieux pendant 12 années. La propriété de l’infrastructure étatique, dépendant des ex Galeries Algériennes, un bien de l’Etat incessible, a été transférée à la commune selon les instructions du chef du gouvernement et la société de foires et expositions faisait l’objet d’un jugement d’expulsion de l’infrastructure. Jugement contesté par la société, pendant des années jusqu’à ce qu’il soit confirmé sans possibilité de recours. Les commerçants qui activaient dans cette infrastructure ont été recensés et sitôt la passation de propriété entre les Domaines de l’Etat et la commune représentée par le maire, effectuée, chacun avait reçu un arrêté de location de la surface qu’il exploitait. Aussi, peut-on rester perplexe quand ces commerçants au prétexte que la société de foires aurait un jugement qui lui permet de reprendre l’infrastructure et qui s’étaient aussi rassemblés devant la wilaya et qui avaient pourtant parlé avec le chef de cabinet du wali, décident d’envahir l’Hôtel de ville et de demander au maire une garantie contre le retour de leur ancien loueur. Et l’arrêté que chacun détient ? Et si jugement il y a, ce qui parait incroyable s’agissant d’une propriété de l’Etat sur laquelle personne n’a de droit sinon la communauté entière, il faudrait d’abord que l’actuel propriétaire, la commune, en soit informé comme dans tout litige du genre et la procédure jusqu’à un règlement, ne peut se faire en un jour. Et dans tout cela, les commerçants ne sont en rien concernés et si comme certains d’entre  eux le déclarent, ils seraient menacés par des gros bras de Sidi Salem pour payer le loyer à la société de foires, ils seraient idiots de ne déposer une plainte pour extorsion et menaces. Ils avaient bien envahi l’Hôtel de ville ou personne n’a réussi à les arrêter ; ils ont bravé les policiers et les agents de sécurité et au lieu de montrer cette « bravoure » à ceux qui les menaçaient, ils s’en prennent à la mairie. C’est aux pouvoirs publics maintenant de montrer de la fermeté comme dans tout Etat de droit aussi bien à l’encontre des menaces visant les commerçants mais aussi vis-à-vis de ces « victimes » qui se plaignent en recourant à des troubles à l’ordre public graves.

lestrepublicain - 10 Juin 2014 - Ammar Nadir
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