Annaba: OUVERTURE DE LA SAISON ESTIVALE - Heureusement qu’il y a la commune!

Si l’ouverture de la saison estivale s’est, dans l’ensemble, bien déroulée il faut en rendre grâce à la commune, comme tous les ans d’ailleurs, malgré les difficultés qui vont avec pareille organisation où on s’aperçoit, à chaque fois, que la médiocrité a été élevée au rang d’art, à Annaba, par certains intervenants. Se pavaner en costume ou fashion, l’espace d’un après-midi, à donner des ordres là ou d’autres se sont échinés à faire la mise en place, à nettoyer et à surveiller, pour assurer son plan de carrière, a mis Annaba au dernier rang des cités balnéaires ces deux dernières décennies. Heureusement aussi qu’il y avait la présence de troupes folkloriques, locales et d’autres wilayas pour relever un peu le niveau de cette manifestation annuelle. Une manifestation annuelle mais à laquelle on ne pense qu’à la dernière minute, à partir du moment où la commission de wilaya réunit les différents intervenants. Quoi qu’il en soit, l’exposition réservée à l’Artisanat, avec ses chapiteaux installés dans le parking du collège syndical, dans la pierraille, les mauvaises herbes et la poussière, a été ratée alors qu’elle aurait pu être un attrait de plus si les chapiteaux avait été installés, sur une partie de la promenade. Le défilé était exagéré avec des associations sportives qu’on ignore le reste de l’année, d’ailleurs le commentateur de l’événement ne cessait d’espérer que telle ou telle discipline, revient à ce qu’elle était dans le passé, avec ses champions et ses réussites. C’est dire combien Annaba a regressé au point qu’on espère retourner dans le passé alors que l’on est au 21ème siècle. Et les pendules on été remises à l’heure quand le maire avait déclaré ouverte cette saison estivale, en assumant son rôle comme dans toute commune qui se respecte à travers le monde au lieu qu’il soit délégué à un fonctionnaire. Surtout que le maire et la commune vont assumer toutes les défaillances, on va tout leur mettre sur le dos, à tort ou à raison, même si partie prenante dans cette manifestation, on choisit de se mettre derrière tout le monde pour « bouder » mais aussi pour faire accroire qu’ainsi on n’a aucune responsabilité dans l’événement. Ce qu’il faut tirer de l’événement de jeudi, à Rizi Amor, c’est l’attrait qu’il a eu pour la foule qui y a assisté et la joie des enfants qui ont participé au défilé. C’est déjà une réussite même minime.

lestrepublicain - 14 Juin 2014 - Ammar Nadir