C'était l'ahurissement et la consternation dès huit heures de la matinée d’hier parmi tous ceux qui voulaient rallier une destination quelconque, au niveau de la station de taxis inter-wilayas de Sidi Brahim, située à la sortie sud de la ville de Annaba où des dizaines de chauffeurs de taxis sont entrés en grève, refusant d'embarquer qui que ce soit. Les grévistes qui voyaient rouge, en voulaient à leurs représentants syndicaux qui cherchent à les faire travailler suivant une rotation à chaque fois vers une destination différente. Mais, les chauffeurs de taxis, habitués à travailler sur telle ou telle ligne, les plus rentables bien sûr, comme de Annaba vers Alger, Sétif ou Constantine, ne l'ont pas entendu de cette oreille arguant qu'ils ont investi en achetant des véhicules neufs dépassant les montants de 200 et 300 millions de centimes. Donc, il serait absurde de travailler sur des lignes de 60 km, 100 ou autre, sans oublier qu’ils ont une clientèle. En somme, un véritable imbroglio s’est installé parmi les gens de cette corporation qui veulent un équilibre, voire une meilleure vision dans la gestion des destinations dont les plus rentables sont les plus convoitées. En attendant, un bras de fer est engagé entre partisans et opposants au syndicat des chauffeurs de taxis.
lestrepublicain - 16 Juin 2014 - Abdelhak H.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !