Il est de notoriété que Annaba est une grande ville aux traditions commerçantes où tout se vend et s’achète, avec un penchant particulier pour la spéculation tous azimuts; mais de mémoire de Annabis, jamais la Coquette n’a vécu pareille situation d’anarchie. Le retour massif des vendeurs ambulants est d’autant plus marquant que le centre-ville offre l’image d’un bazar géant à ciel ouvert. Pratiquement, tous les espaces, jusqu’aux moindres recoins, sont investis par une armée de vendeurs, jeunes et moins jeunes. Aux alentours du marché populaire d’El Hattab ou devant les commerces légaux aucune surface n’est épargnée. Dans certains endroits ce...
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