Vers 19 h, à Annaba, les rues se vident et tout devient subitement désert ; il n’y a presque plus personne et les quelques rares piétons se dépêchent de rentrer très vite de peur de rater la rupture du jeûne. Quelques voitures retardataires, profitant de l’absence de circulation à cette heure, roulent à toute vitesse pour arriver «à temps». Sur le boulevard, un des restaurants de «Meidat Ramadhan» est ouvert, les bénévoles s’affairent et servent les derniers arrivants, ils se dépêchent pour qu’ils puissent rompre le jeûne en même temps. D’autres sont encore dehors, attendant d’éventuels passagers pour les inviter...
Lire la suite »