Annaba: CIRCULATION ROUTIÈRE - Les phares à iode et les antibrouillards tolérés ?

Un fait de société et dont beaucoup de conducteurs se plaignent vient jeter une mauvaise note dans nos rues déjà encombrées et sujettes parfois à des embouteillages inextricables. Des jeunes inconscients poussent le besoin de frimer jusqu’à utiliser en plein jour des phares à iode ou des antibrouillards parfois de couleurs différentes. La gent féminine est également concernée puisque certaines conductrices n’hésitent pas à en faire de même, gênant considérablement les autres usagers de la route. Ces phares et antibrouillards ne s’allument automatiquement qu’avec l’arrivée du crépuscule, ou d’une pénombre résultant d’un ciel couvert. Le brouillard est rare chez nous à Annaba, où on n’a pas à subir le célèbre « smog »  londonien. Cette manie adoptée par beaucoup de jeunes conduisant des véhicules de luxe et hauts de gamme pour frimer sur le Boulevard risque à la longue de provoquer des accidents ou des bagarres entre ces derniers et les personnes aveuglées par la lumière puissante des phares. Les agents chargés de la circulation devraient appliquer la loi à cet endroit puisque l’usage de ce genre d’éclairage est strictement interdit à notre connaissance. Tout laxisme inciterait d’autres conducteurs à en équiper leurs voitures et cela ne fera que faire empirer les choses. En ces nuits du Ramadhan 2014, il est très difficile de circuler à travers les artères principales de la ville. Ainsi du côté des plages d’énormes bouchons se forment causant des désagréments certains aux familles qui veulent prendre un bol d’air après la prière des Taraouih. Les travaux de réfection des chaussées sont une bonne chose en soi, mais créent cependant des embouteillages. Malgré cela tout le monde prend son mal en patience en supportant la cacophonie des chansons et des musiques de tous genres que distillent les voitures qui vous entourent.

lestrepublicain - 08 juillet 2014 - Ounissi Manel