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Annaba: IMMIGRATION - Des dizaines de familles en errance

Publié le 08/07/2014
Depuis le début du mois de Ramadhan, nous assistons, un peu partout au niveau des douze communes que compte la wilaya de Annaba, à un exode massif des familles, principalement subsahariennes (maliennes et nigériennes). Ces familles, livrées à elles-mêmes, sont composées notamment de femmes, de jeunes et surtout de bambins. Elles occupent principalement les espaces publics, à travers les plus importantes agglomérations et surtout les  abords des mosquées. Pour le moment, elles ont trouvé des personnes qui n’ont pas lésiné en ce mois de Ramadhan sur les initiatives et les efforts charitables en direction de ces personnes nécessiteuses, à travers des repas et aussi de l’habillement. Mais, force est de constater que certains garçons, attirés par des jeunes filles subsahariennes, commencent à gêner la quiétude de ces familles qui passent la nuit à la belle étoile et lesquelles exigent aujourd’hui plus que jamais une protection des services de sécurité. Pour le moment, d’aucuns sur les lieux, y compris les services de police, n’ont d’informations sur ces familles, ni comment elles ont « atterri » en un temps record à Annaba. Cependant, certaines mauvaises langues, parlent déjà d’une forme de mendicité érigée en « emploi », dont la « main-d’œuvre » est constituée par un essaim de femmes et une ribambelle d’enfants en bas âge, soumis aux contraintes d’une rude et longue journée. Tout cela se passe au grand jour, en l’absence de réaction des autorités de la wilaya. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui, la mendicité à Annaba, dont le « décor » étant assuré par la rue, les lieux publics, les mosquées, les grandes stations de bus et les cimetières, a été érigée en « profession », et qui a envahi, ces derniers temps, les rues et ruelles, les places publiques et établissements de proximité. Pis encore, il se murmure que des escarmouches entre mendiants locaux et subsahariens sont de plus en plus fréquentes surtout lorsqu’il s’agit d’occuper  les meilleurs endroits ou les « préposées » devant s’acquitter de leur « tâche », entre autres, les lieux publics, les mosquées, les grandes stations de bus et les cimetières, le Cours de la Révolution et les lieux exerçant des activités de proximité. A ce sujet et aux yeux de certains observateurs, force est de reconnaitre que l’Algérie a de tout temps, ouvert ses frontières aux réfugiés nigériens et maliens, fuyant les calamités naturelles qui frappent leurs contrées et particulièrement, les conflits armés fratricides, les famines et la sécheresse. Aujourd’hui, les données ont changé et ce sont des vagues de ressortissants des pays subsahariens qui rejoignent le Nord par le biais des couloirs d’acheminement de la cocaïne vers l’Europe. La présence de nombreux groupes de ressortissants africains, des subsahariens de plus en plus nombreux dans les quartiers et communes de Annaba, et qui sont généralement en situation irrégulière, n’est pas fortuite.

lestrepublicain - 08 juillet 2014 - B. Salah-Eddine
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