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Annaba: Hébergement des résidents en biomédical : La démission de la tutelle

Publié le 13/07/2014
FacmedLes étudiants en post-graduation en médecine, chirurgie-dentaire et pharmacie continuent à dénoncer la situation dans laquelle ils se trouvent en matière d’hébergement. Tandis que la tutelle a mis à leur disposition, depuis trente ans, date de création du Centre Hospitalo-Universitaire d’Annaba, des logements, le déficit reste criant. « Les studios situés près de l’hôpital Dorban ne sont plus aptes à résorber le nombre important des demandes de logement. Les causes en sont multiples… » a révélé Imen, résidente en pharmacie.

De plus en plus nombreux

Le nombre des demandeurs a littéralement explosé le long de ces dernières années en raison de l’amélioration de la capacité d’encadrement des services du CHU. « Certains services accueillent jusqu’à 15 nouveaux résidents par promotion. Ceci est dû à l’augmentation du nombre des encadreurs ainsi qu’au développement de la capacité d’accueil des établissements hospitalo-universitaires » a expliqué un maître-assistant qui a gardé l’anonymat. Cet état de fait exige de la tutelle un effort de recensement et d’évaluation des nouveaux besoins éprouvés par les résidents. Si le nombre reste un facteur décisif dans ce problème, il se trouve qu’un autre phénomène y est pour beaucoup. Car s’il est capital de construire de nouveaux logements, il va falloir d’abord assainir la situation des studios existants. « L’opacité totale règne sur ce dossier extrêmement délicat. Des dizaines de studios sont occupés par des gens qui n’y ont plus ou pas du tout droit d’accès » a-t-il ajouté. Ainsi, des assistants ou même des maîtres-assistants, ayant déjà fini leurs études, continuent d’occuper les dits studios. Certains y ont même fondé des foyers… Mais le problème remonte à des années auparavant.

Du fric qui circule…

« Les premiers bénéficiaires se sont adonnés à un business des plus insensés. Ils cèdent les logements en échange d’une somme allant jusqu’à 200.000 Da dans certains cas. Le nouvel occupant paie et, une fois son cycle d’études achevé, se fait payer à son tour par de nouveaux locataires » a expliqué notre interlocuteur. Ce scandale perdure malgré les appels des résidents en situation de détresse permanente et qui les contraint soit à louer des appartements au prix fort ou à résider dans les cités universitaires. Ces dernières sont, en vertu de la loi, interdites d’accès aux étudiants de post-graduation. Toutefois, la pression permanente de ces derniers a obligé le rectorat et la direction des œuvres universitaires (DOU) à plier. « Chaque début d’année universitaire, les œuvres universitaires annoncent à qui veut les entendre que les résidents ne sont pas les bienvenus dans les cités universitaires. Il suffit que la question des studios de Dorban soit évoquée par le syndicat des résidents pour qu’une instruction rectorale vienne tempérer la ferveur de la DOU… » a confié Rachid, proche du syndicat des résidents en médecine, pharmacie et chirurgie-dentaire d’Annaba. Devant cette ambiguïté chronique, les victimes de la situation ne sont autres que les résidents qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Le Provencial - 12 juillet 2014 - Zarrougui Abdelhak
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