Une prostituée des temps modernes, cette jeune fille âgée à peine de 21 ans, connue sous le sobriquet de « Leïla Aloui » a choisi, outre plus le vieux métier du monde, la commercialisation des psychotropes dans les bars-discothèques. Un trafic très rentable qui fait des ravages au sein de notre société, notamment qu’il s’agit d’un produit hallucinogène vendu à 3000 DA le comprimé. « Leila Alloui », a donc comparu en présence de deux autres complices, condamnés à leur tour à 7 ans de prison ferme par le président du tribunal correctionnel. Ayant fui le domicile parental, elle a été recrutée par le patron d’un lieu très mal fréquenté où se mêlent la prostitution, la consommation des boisons alcoolisées et la vente parfois des produits hallucinogènes. Pour arrondir des fins de mois très difficiles, la jeune fille s’était versée dans la commercialisation d’une drogue très demandée ces dernières années, le Subutex. Information qui n’était pas tombée dans les oreilles d’un sourd. Prise en filature par les enquêteurs de la brigade de lutte contre le trafic de drogue relevant de la sûreté de wilaya, la surnommée « Leila Aloui » fut arrêtée au quartier Didouche-Mourad en possession d’une quantité assez importante de Subutex. Lors de son audition, elle avoue avoir acheté cette drogue chez deux fournisseurs habitant ce quartier chaud appelé « La Colombie ». Elle achetait le comprimé à 2500 et le revendait à 3000 DA. Les deux fournisseurs identifiés à leur tour, ont été arrêtés par les policiers. Le représentant du ministère public avait requis la peine de 10 ans de prison à l’encontre de l’ensemble des accusés.
lestrepublicain - 17 juillet 2014 - Boufessioua Sofiane
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !