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Annaba: 6ÈME SOIRÉE DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ET DE LA CHANSON CITADINES

Publié le 17/07/2014
La Coquette envoutée par une odeur de jasmin -
La sixième soirée du festival national de la musique et la chanson citadines qui se poursuit à Annaba jusqu’au  18 du mois courant a été animée par le maestro tunisien Lotfi Bouchnak, considéré comme une  grande référence dans son pays,  la voix arabe la plus puissante. Séduit par sa voix ensorcelante le public, lui répondait pendant et après chaque chanson  par des ovations nourries et des youyous dans une ambiance plus que conviviale. C’est à 22 heures que la soirée a commencé, avec une forte affluence du public bônois dans la grande salle du théâtre régional Azzeddine-Medjoubi. La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Zohra Derdouri, qui, effectuait une visite d’inspection et de travail à Annaba, était présente pour la soirée, accompagnée du wali Mohamed Mounib Sandid, du président de l’APC, Farid Merabet, du député BahaEddine Tliba, mais aussi du consul de la République tunisienne, Youcef Arfaoui. En première partie de ce spectacle qui, à bien des égards, a fortement marqué les esprits, s’est produit le chanteur, originaire d’El Oued, Abderrahmane Ghazzel, tout de blanc vêtu, à la mode et surtout à la coutume soufie. Son répertoire s’inspire de chants populaires mâtinés de style oriental, avec son orchestre composé d’instruments à cordes et à percussions. Maniant le oud à la manière des artistes de sa région, mais aussi de la région, toute proche, du Djérid tunisien, il a su, avec un certain tact, faire annoncer au public, qui, en fait n’attendait que lui, la venue de Lotfi Bouchenak. Abderrahmane Ghazzel aura, au cours de cette soirée, qui, à n’en pas douter, a été mémorable pour cet enfant du Souf, distingué par les autorités de la ville. Par la suite, un intermède a été assuré par l’étoile montante de rire à Annaba, l’humoriste Pippo, qui a offert un sketch ramadhanesque sur le manque de cigarette, avec, en filigrane, une petite leçon sur les méfaits du tabac. Tout de blanc vêtu, le maestro de la chanson tunisienne, Lotfi Bouchenak a pris place au milieu de sa formation sur la scène du théâtre. Après avoir clamé son amour pour le public bônois, pour Annaba et pour l’Algérie, il s’est mis à déclamer ses principaux standards connus de part et d’autre de la frontière algéro-tunisienne, mais aussi à travers une bonne partie du Monde arabe. Après une première partie aux relents surtout orientaux, Lotfi Bouchenak, a commencé à jouer avec le public sur des airs typiquement tunisiens, des airs qui ne sont pas si étrangers que cela ici à Annaba, puisque la salle entière reprenait ses chansons. La fête était telle que beaucoup se sont mis à chanter, mais aussi à danser. Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements,  mais aussi de youyous que Lotfi Bouchenak a réussi à apporter une odeur de jasmin dans l’enceinte du théâtre. En fin de soirée, le virtuose, s’est vu remettre, lui aussi,  une distinction de la part des autorités de la ville, à commencer par la Direction de la Culture, elle aussi orchestrée avec brio par M. Boudiba, puis, après avoir salué le grand Hamdi Bennani, présent lui aussi sur place, il a tenu à terminer par un duo avec Abderrahamne Ghazzel, symbolisant ainsi la fraternité musicale qui existe entre l’Algérie et la Tunisie. Un très beau cadeau en ce mois de carême.

lestrepublicain - 17 juillet 2014 - Moufida B
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