Annaba: GESTION MODERNE DES ORDURES MÉNAGÈRES - La création d’une EPIC, une nécessité

Pourquoi l’APC de Annaba s’oppose-t-elle à la création d’une EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) pour la prise en charge de la collecte et, partant, de la transformation des ordures ménagères? Cette question reste d’actualité au niveau de l’APW, quand on sait que cette dernière a dégagé une enveloppe conséquente pour ce projet, depuis le début de l’année. «L’APC compte sur le nouveau matériel commandé (et qui tarde à être réceptionné), mais ce dernier ne va durer que quelques mois, et il subira  rapidement l’usure d’une exploitation quotidienne et il faudra procéder à de nouveaux achats. En principe, il n’y aura pas de problème de personnel, puisque celui actuellement en place sera affecté à  l’EPIC. De plus, quand une entreprise spécialisée prendra les choses en main, elle sera contrainte  au strict respect de son cahier de charges, aussi bien en ce qui concerne ses prestations, qu’’à la gestion du personnel qui sera mieux protégé (uniforme de travail, chaussures de sécurité, gants. De plus, ce personnel qui travaille  dans des conditions pénibles aura droit à une douche quotidienne et devra obligatoirement consommer du lait, afin d’éviter une éventuelle contamination. Le résultat ne sera que meilleur sur le terrain» devait déclarer un membre de l’APW qui ne comprend pas l’attitude de l’APC dans ce dossier. Il devait ajouter «En plus, la commune sera déchargée d’une lourde tâche et sera mieux disponible sur les autres dossiers de gestion de la chose publique». Pour cet élu, tôt ou tard, il faudra aller vers la gestion rationnelle et efficace des ordures ménagères, et procéder au tri et à la transformation, ce qui va générer des richesses et des postes d’emploi. Doit-on rester à l’exploitation «traditionnelle» avec le résultat que l’on connait ? Il suffit de sortir de chez soi pour constater ce résultat qu’il est inutile de décrire. Au point où, rappelons-le certains riverains, excédés par la prolifération des mini décharges dans chaque quartier et coin de rue, décident parfois d’incinérer eux mêmes leurs ordures, ce qui ne va pas sans danger. Une situation qui ne semble pas déranger outre mesure la commune, alors que les moyens financiers sont disponibles pour que cela change. Pourquoi?

lestrepublicain - 23 juillet 2014 - Farida H.