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Annaba. Laboratoire communal d’analyses des eaux

Publié le 22/04/2007
Un projet qui traîne depuis 2003  - Malgré le choix du local, l’achèvement des travaux et le quasi approvisionnement nécessaire en équipements de contrôle, le laboratoire d’analyse des eaux, relevant du bureau communal d’hygiène (BCH), reste encore au stade de l’intention, depuis 2003. Un projet, il faut l’admettre, de grande envergure car il va permettre l’analyse de l’eau potable, parfois, malpropre et trouble, avant sa consommation et éviter ainsi une contamination toujours possible. Cela évitera aussi une consommation d’eau «sale», comme cela s’est produit au courant de l’année écoulée, avec toutes les inquiétudes qu’elle avait engendrées. Outre le renforcement de contrôle, ce laboratoire devait contribuer à la création de quelques postes d’emplois au profit de jeunes diplômés universitaires, des microbiologistes en l’occurrence. Malheureusement le local destiné à ce laboratoire a connu récemment l’affaissement d’une partie du plafond, alors que la muraille commence déjà à s’effriter. Ainsi son choix et son aménagement ne répondent pas aux normes de tels laboratoires. Quant aux équipements déjà acquis pour une valeur de près de 400 millions de centimes, tels que les 05 étuves, les 04 plaques chauffantes, un autoclave, des agitateurs, des distillateurs, des spatules et des éprouvettes stockés depuis 2003, sans mesures spéciales, ils risquent de ne plus être utilisables. Tout cela se passe dans l’indifférence et la négligence d’un retard inexpliqué. Pour le directeur du BCH, installé en 2005, le retard dans la mise en fonction du laboratoire est dû essentiellement à l’annulation du bon de commande, d’un matériel restant, d’un fournisseur constantinois. Ce dernier n’a pas tenu son engagement concernant la fourniture des équipements… de bureau, d’où la nécessité d’une autre appel d’offres, etc. Manque aussi les consommables, c’est-à-dire les réactifs et les milieux de cultures ainsi que d’autres équipements pour une valeur de quelque 200 millions. Le directeur a précisé que l’affaissement du plafond était dû aux intempéries d’il y a un mois, ajoutant que les services techniques se sont démenés afin de prendre les mesures nécessaires pour la réparation, précisant dans la foulée que le local répond aux normes. Pourtant lors d’une visite au BCH, mercredi, le local était bouclé, on ne pouvait y accéder sans autorisation et rien ne semblait être en place ; et hier, après l’accord du secrétaire général de l’APC et un rendez-vous, l’après-midi, comme par magie, la porte était grande ouverte, le matériel réparti et il y avait même des agents pour une activité qui ne peut avoir lieu dans l’état actuel des choses. Il convient de souligner que le bureau communal d’hygiène assure quatre grands volets s’inscrivant dans la prévention de la santé des citoyens, à savoir les zoonoses, les vecteurs de maladies, la protection de l’environnement et les MTH.
L'est républicain >22/04/07 > Toufik Ouazaa
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