Le premier à avoir bénéficié de ces changements radicaux observés sur le Cours de la révolution est sans aucun doute ce pauvre cheval qui était confiné en ces lieux. Contactés par nos soin MM. Sahtouri, président de l’APC par intérim et Bouzidi responsable du Secteur n°1 nous ont éclairé sur la métamorphose observée ces derniers jours du Cours. Les citoyens ont remarqué avec une grande satisfaction le nettoyage de cet espace réservé à la promenade et à la quiétude populaires, qui était investi par une armada de petites voiturettes électriques, pour lesquelles il faudrait aussi aménager un espace, de marchands de toutes sortes de produits et d’animaux qui méritent plus de respect. Un deal a été conclu entre les buralistes et la mairie afin d‘éliminer ces panneaux hideux et ces tentures de mauvaise facture. Ainsi il a été demandé à chacun d’occuper un petit espace et d’agrandir la surface d’exploitation en bâtissant quelque chose de présentable, digne de ce lieu historique, véritable miroir de la ville. Il fallait prendre une décision pour mettre fin à cette anarchie combien désagréable pour les citoyens et cela a été finalement fait. Ainsi tout le monde est content et c’est tant mieux. Reste maintenant à veiller à ce que la situation ne se dégrade de nouveau, par la réinstallation de ces indus occupants et surtout à permettre à ces pauvres animaux qu’on exhibait malgré qu’ils soient protégés par les lois. Les singes magots lesquels parfois griffaient ou mordaient quelque imprudent, les aigles et autres éperviers ainsi que ces chameaux et chevaux qu’on avait l’habitude de voir apparaitre de temps à autre sur le Cours peuvent se tranquilliser à présent. Le Cours a repris ses droits grâce à la compréhension de tous et cela ne peut qu’être applaudi.
lestrepublicain - 24 août 2014 - Ahmed Chabi
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