Les APW se succèdent en entérinant, à chaque fois, des projets déclarés ambitieux concernant le tourisme à Annaba. Les années passent sans qu’il n’y ait de suite à de tels projets. Celui qui avait retenu l’attention de la presse régionale qui en avait parlé abondamment est relatif à la transformation du Vivier du Cap de garde en port de plaisance surmonté d’hôtels et de bungalows. Un projet destiné à une clientèle étrangère aisée. Dans l’avant-projet soumis à l’approbation de l’assemblée de wilaya, il était même question d’isoler cette zone touristique en la transformant en une presqu’ile pour VIP. Des contacts avaient été établis pour faire venir de l’étranger des investisseurs. Une délégation de tours opérators espagnols avait fait le déplacement et avait été emballée par le contenu du projet. Puis plus rien ! Silence radio : Que s’est-il réellement passé pour en arriver là ? Bien heureux est celui qui détient l’information sur ce coup d’arrêt surprenant. Les langues se sont déliées un moment en parlant de bureaucratie ou de « prise de participation » d’une ou de plusieurs personnalités publiques mais c’est plutôt de la rumeur qu’une version officielle car celle-ci ne sera jamais connue. L’APW de l’époque, initiatrice du projet, n’avait jamais communiqué quoi que ce soit sur une initiative qui faisait rêver et qui aurait pu faire de Annaba un vrai tremplin pour amorcer un tourisme international qui a toujours ignoré l’Algérie. Le projet du Vivier du Cap de garde, entériné et approuvé en grande pompe par l’APW fut alors enterré et mis sous scellés. D’autres initiatives présentées à d’autres APW, approuvées elles-aussi ont connues le même sort, sans que l’on sache pourquoi. Ce qui nous amène à nous poser des questions sur l’existence d’une APW. Une assemblée élue censée améliorer le cadre de vie de cette portion du territoire baignée par la grande bleue et qui ailleurs aurait connue un avenir éblouissant. Il faut pour cela de la motivation et suffisamment de détermination. C’est ce qui a toujours manqué à nos élus locaux.
lestrepublicain - 27 août 2014 - Djamel Saâdi
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