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Annaba: HADJAR DISS - La cité des 440 logts abandonnée à son triste sort

Publié le 15/09/2014
Le lieu-dit Hadjar Diss distant de 13 km de la commune de Sidi Amar et de 22 km du chef-lieu de wilaya, a connu, lui aussi, de profondes mutations à l’instar des cités dortoirs créées dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. Cependant, les résidents se plaignent de la dégradation continuelle de leur cité dite des 440 logements. Ce lotissement conçu pour un ensemble de logements semi-individuels a été construit à l’époque par une entreprise italienne.
Et, au fil des années, il commence à se dégrader à cause de l’incivisme de certains habitants qui n’ont pas hésité à clôturer certains espaces mitoyens à leurs habitations pour pouvoir ériger un abri de fortune et caser un de leurs enfants en âge de mariage. Cette situation, combien déplorable, ne fait que ternir l’image de ce lieu-dit connu pour son calme et sa quiétude. « Beaucoup de gens que je connais nous envient du fait de la sécurité, le calme et la quiétude ainsi que la propreté qui prévalent dans notre cité.
Aujourd’hui elle est abandonné à son triste sort. C’est pourquoi je songe d’ores et déjà à déménager et retourner à Annaba, ma ville natale», s’est confié à nous un quinquagénaire répondant aux initiales de A. C. « Des constructions illicites qui poussent comme des champignons et qui ne répondent même pas aux normes architecturales et urbanistiques sont un danger pour les riverains puisque la plupart d’entre elles sont implantées sur des fosses communes ou des canalisations », a-t-il ajouté.
Donc les préoccupations des résidents de cette cité dortoir et les différents problèmes auxquels ils font face devront être pris en charge par les élus locaux pour remédier à la situation dans laquelle ils se débattent depuis belle lurette. A la question de savoir si les routes sont bitumées, ce citoyen dépité nous répond par la négative. « Au lieu de procéder au bitumage des chaussées non carrossables, ils ont préféré faire passer du béton aussi bien sur les routes que sur les trottoirs.
Comment se fait-il qu’une telle opération se fasse de la sorte ? Imaginez qu’une conduite souterraine venait à éclater, auraient –ils les moyens de prévenir ces catastrophes? », s’est interrogé un ingénieur qui a assisté à notre discussion à bâton rompu. Par ailleurs, le manque d’aires de jeux et des espaces verts ainsi que l’éclairage public qui fait défaut sont les principales préoccupations de ces résidents. « Une petite placette a été aménagée devant une école primaire puis tout de suite elle a été abandonnée avant d’être livrée à elle-même. Donc, nous souhaiterions qu’elle soit aménagée à nouveau pour son utilité publique », nous a encore dit ce riverain qui espère voir sa cité renaitre de ses cendres.

lestrepublicain - 15 septembre 2014 - Nejmedine Zéroug
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