Annaba: COMMERCE INFORMEL - La même rengaine, les mêmes problèmes

Les jours passent et …se ressemblent quand on parle de commerce informel et les directives du gouvernement sont restées lettres mortes quant à son éradication. Le plus étonnant c’est de voir jusqu’ou peut aller l’audace en la matière, comme par exemple juste à l’amorce du boulevard Bouali Saïd, devant la 2ème station d’essence, ou une charrette à bras, obligeait la circulation automobile à se faire sur une file et en créant, avec cela, un embouteillage dont nul n’avait besoin.
Vous croyez que quelqu’un s’en était préoccupé ? Non, apparemment cela n’intéressait personne et surtout les agents de la voie publique curieusement absent. Comment peut-on permettre à une seule personne, une seule charrette à bras de créer une telle contrainte pour des centaines de véhicules ? Pourquoi personne n’intervient à l’encontre de ce « commerçant » qui en plus vole l’Etat et vit sur le dos des contribuables ? Quand des pouvoirs publics n’arrivent pas à mettre fin à de telles pratiques nuisibles et dangereuses sur la voie publique, comment peut-on croire un seul instant qu’ils peuvent améliorer quoi que ce soit d’autre.
La congestion des rues et voies de la ville et les embouteillages perpétuels, ont fait l’objet d’une journée d’étude à l’APW, tellement cela posait problème mais c’était seulement pour la galerie quand on constate que la circulation automobile doit prendre en compte une charrette à bras illégale, occupant tout aussi illégalement une portion de la chaussée et, ironie du sort, là ou la circulation est a plus dense. Mais comme pour beaucoup d’autres choses à Annaba, c’est la loi de la jungle, chacun pour soi, chacun sa loi et tant pis pour la majorité qui paie les conséquences.

lestrepublicain - 18 septembre 2014 - Ammar Nadir