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Annaba. Marché de l’emploi: les TS ont la cote

Publié le 23/04/2007

Pas moins de 238 techniciens supérieurs en technologie et génie civil ont été placés dans les entreprises privées au cours du 1er trimestre 2007, contre une centaine d’ingénieurs dans les mêmes filières. Une différence qui s’explique, selon la direction de l’emploi, par le fait que les chefs d’entreprises «préfèrent recruter des techniciens supérieurs sortant des instituts supposés avoir plus de pratique dans les différents métiers sollicités, au détriment de ceux sortant des universités, accusés de posséder de leur métier, plus de théorie que d’expérience sur le terrain». Cette «discrimination qui ne dit pas son nom» a aussi une cause financière, les ingénieurs exigeant d’être rémunérés selon la grille des salaires mettant dans la balance leur diplôme. Le même phénomène se rencontre dans la filière de l’informatique. L’offre d’emplois (en contrat de pré emploi (CPE)) a été, pour les TS de 550 contre 38 ingénieurs. D’un autre côté, pour trouver des solutions aux problèmes d’orientation des étudiants dont un nombre très important est, dès le bac, directement dirigé vers des filières sans débouchés sur le marché de l’emploi, la direction concernée aurait décidé de contacter l’université afin d’étudier en commun ce volet important et dégorger les listes ouvertes des candidats au travail dans les domaines de la biologie (5000 inscrits) et du droit (9000 inscrits), particulièrement saturées. «En fait, ce sont les spécialités techniques qui sont actuellement les plus demandées» comme l’a assuré un responsable de cette structure». Il faudra orienter les étudiants vers ces filières, comme la maintenance». Pour Leila, une jeune ingénieur dans la maintenance informatique et qui a créé sa propre entreprise, cela ne fait aucun doute : «Mes camarades qui ont leur diplôme en informatique sont encore chômeurs, tandis que moi, qui ai choisi la maintenance, je suis sollicitée de partout». Aussi, il s’avère que cette rencontre direction de l’emploi-université est absolument nécessaire, pour mettre un frein à une situation qui empire régulièrement, les nouvelles promotions de chômeurs venant s’ajouter aux précédentes.
L'est républicain > 23/04/07 > Farida H.

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