Annaba: Les cambrioleurs agissent à l’aube sur le cours...

En l’absence d’une main de fer de la force publique, les atteintes aux biens des personnes se sont élargies pour toucher les commerces du Cours de la Révolution, la plus importants place publique, qualifiée de vitrine de la Coquette et où, surtout, la sécurité semble renforcée H24 par une armada de policiers. Ainsi, trois commerces, à savoir un kiosque tabacs-journaux et deux magasins, l’un spécialisé dans la vente et le traitement des vêtements en cuir et le second en alimentation générale, ont été « visités », dont l’un dévalisé, tôt dans la matinée d’hier, aux environ, selon des victimes, de 4 heures du matin. A commencer par le kiosque, dénommé « Bône la Coquette », implanté sur l’esplanade de l’antique cours Bertagna. Les auteurs se sont attaqués aux rideaux de fer, à l’aide de marteaux et arrache-clous et dont les traces sont visibles à l’œil nu. Ils se sont emparés d’un lot composé principalement de différentes marques de cigarettes, d’une valeur d’environ 20 millions, selon le propriétaire du kiosque. A quelques mètres de là, plus précisément du côté de la rue Caraman, deux magasins, à moins de 100 mètres du 2ème Arrondissement de police, ont été également «cassés ».  Cependant, ces deux tentatives ont été avortées, grâce au courage de certains habitants du quartier, qui ont obligé les « assaillants » à prendre la fuite, sans réussir à importer avec eux le « butin ». Il est vrai cependant, que depuis quelques mois, l’insécurité règne à la Vieille ville (Place d’armes), principalement du côté du quartier « El-Fidha », signalent les habitants. Symbole des hauts faits d’armes pendant la guerre de libération, ce quartier vit une situation de psychose, engendrée par des groupes de brigands qui écument les lieux, au grand jour. Trafic de drogue, de fausse monnaie, prostitution et agressions caractérisées, font désormais partie du décor de ce quartier, pourtant plein d’agents de sécurité.

lestrepublicain - 06 novembre 2014 - B. Salah-Eddine