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Annaba: OPGI - L’office cumule les créances

Publié le 07/12/2014
A en croire les déclarations d’un responsable de l’OPGI, un locataire sur 5 ne paye pas son loyer, ce qui occasionne  chaque année à l’Office, des milliards de centimes qui vont s’ajouter aux créances accumulées déjà très importantes. Et ce ne sont pas les anciens locataires qui ne paient pas, selon nos sources, mais au contraire les nouveaux venus. Ces derniers «  vivent souvent sous le seuil de l’indigence, et au moment de la constitution du dossier de logement, la fiche de paie n’est pas obligatoire ; pis, elle est souvent falsifiée pour permettre aux chômeurs d’obtenir un logement décent. Que pouvons-nous faire ? Laisser dans la rue les plus démunis, alors que le logement social est justement destiné à cette catégorie de citoyens ? » comme l’a souligné notre source. Rappelons qu’en 2008, lors d’une visite à Annaba le ministre de l’Habitat de l’époque avait revu à la hausse le seuil de ce critère d’éligibilité,  portant  le salaire maximum de 12000 dinars à 24000 dinars. Mais cette mesure prise pour favoriser les  petits salaires n’aura pas d’impact sur le paiement des loyers des nouveaux venus. « Bien sûr, nous faisons des milliers de  mises en demeures sont régulièrement signifiées pour obliger les gens à payer leurs loyers. Au niveau de la justice, ces plaintes aboutissent généralement sur  l’établissement par l’OPGI de calendriers de paiement que le locataire s’engage à respecter, mais  souvent, il s’arête au bout de deux ou trois mois, affirmant que son pouvoir d’achat et la cherté de la vie  ne lui permettent  pas de s’acquitter de sa dette. « Les loyers aujourd’hui dans le secteur social, sont qualifiés par les locataires  de « particulièrement élevés par rapport aux salaires perçus, et la demande générale est la revue à la baisse de ces tarifs ». De son côté, comme l’a souligné notre source, l’Office n’arrive pas à remplir  toutes ses fonctions de gérant du parc social, de plus en plus important, « d’autant plus que la taxe sur l’habitat  (perçue  par Sonelgaz à chaque échéance, fixée à 75 dinars par compteur  et qui n’a pas bougé depuis des années), n’est pas régulièrement versée à l’OPGI par la wilaya, bien qu’elle lui revienne de droit ».Il arrive que l’OPGI ne la perçoive pas plusieurs années de suite, alors qu’elle est destinée aux travaux d’entretien général du parc social ». C’est ce qui expliquerait  en partie  l’état de délabrement de plus en plus marqué des bâtiments sociaux et l’état de leur environnement .

lestrepublicain - 06 décembre 2014 - Farida H.
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