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Annaba: LE PRIX DU POISSON FLAMBE - Les explications d’un armateur

Publié le 18/12/2014
Les explications d’un armateurDans tous les marchés le constat est le même ! Le poisson est cher. B.Y propriétaire d’un chalutier, affirme que le poisson est considéré comme un produit de luxe, étant donné que les prix restent très élevés. Il déclare que  cela est dû aux différentes difficultés que rencontrent au quotidien les gens de la mer, tout en sachant que l’exploitation du secteur de la pêche n’est pas chose aisée. C’est un domaine qui exige beaucoup de moyens et de techniques. De multiples raisons sont à l’origine de la cherté de ce produit notamment un matériel importé et sophistiqué acheté par l’armateur à des prix prohibitifs sans parler du prix du carburant. « La pêche  n’est plus celle d’antan, le matériel est vraiment coûteux et comme on dit, la technologie a ces points positifs comme elle a ses points négatifs » a-t-il précisé. L’armateur a souligné un autre problème, c’est le manque de marins qualifiés, affirmant que ‘’ la formation des marins reste très limitée, on a du mal à garder le même équipage à commencer par le  lieutenant de pêche, les mécaniciens et les marins.  Quant à la richesse halieutique, il indique qu’elle change  d’une  saison à une autre. L’armateur doit respecter cet état de fait et doit se soumettre à  une pêche responsable afin de préserver les ressources halieutiques.  B.Y revient sur la commercialisation du poisson  qui est considérée comme une étape importante dans la fixation des  prix. Le poisson est vendu aux enchères sous l’expression « Qui offre plus ? », le prix de base étant fixé  suivant la demande. Juste avant de conclure, l’armateur cite le facteur climatique qui n’est pas très avantageux en cette saison d’hiver « nous sommes confrontés parfois à des conditions climatiques très difficiles, ce qui nous oblige d’arrêter de travailler des dizaines de jours, et cela se répercute sur la disponibilité du poisson, et cela engendre la hausse des prix ». Pour l’armateur, l’offre n’est pas assez importante pour couvrir les besoins du marché national. Des raisons qui expliquent  les prix  de vente proposés au citoyen. En ce mois de décembre, sur les étals, le prix de la sardine  varie entre 400 et 500 DA, le rouget entre 900 et 1000 DA, le merlan est affiché à 1 400 DA, quant à la crevette, son prix oscille entre 1000 et 1 800DA et ce en fonction de la qualité. Des prix qui laissent le citoyen sans voix.

lestrepublicain - 18 décembre 2014 - S. Boumaïza
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