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Annaba: ART PLASTIQUES - Des oeuvres inédites à l’actif de la 1ère promotion

Publié le 18/01/2015
Des oeuvres inédites à l’actif de la 1ère promotion Après une année pleine de succès, la première promotion du site déconcentrée de l’École Supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais-Dunkerque-Tourcoing (ESÄ) à Annaba a commencé la deuxième année, avec de nouvelles ambitions. M Emmanuel Tugny, directeur général de l’école, a accepté de revenir sur l’histoire de la création de ce site, les travaux réalisés et les projets à mener. D’abord, nous rappelons que cette première classe déconcentrée est le fruit d’un accord entre, l’École Supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais Dunkerque-Tourcoing (ESÄ) et la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Annaba (CCIA) grâce au soutien de la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) pour la création d’un site déconcentrée à Annaba, où une trentaine d’étudiants préparent le diplôme national d’art plastique depuis janvier 2013. Ce dispositif de coopération sans précédent, permettra aux étudiants en art algériens disposant déjà d’un niveau d’étude équivalent à BAC + 2 de compléter leur formation par la préparation et l’obtention, sur le territoire algérien et sous le contrôle académique d’une école supérieure d’art française, du Diplôme National d’Arts Plastiques français (DNAP). Pour cela, ils suivront un ensemble de modules d’enseignement plastiques et théoriques tout au long d’un cycle de trois ans, à raison de dix semaines de cours par an, pour un total de 30 semaines. Les cours sont assurés de manière décentralisée par des enseignants de l’ESÄ, à raison de cinq sessions de quinze jours chaque année, dirigées parallèlement par des binômes d’enseignants. En juin 2016, à la fin de leur cycle, ces étudiants se présenteront devant un jury organisé pour le passage du DNAP, dans les mêmes conditions qu’en France, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Annaba. Pour faire un lien entre cette formation et le lieu où elle se déroule, en occurrence la chambre de commerce, ces enseignements théoriques et plastiques de la classe déconcentrée sont complétés par un cycle d'interventions organisé par la CCIA, sous l'intitulé ARCOMIND (Art - Communication - Industrie), formation professionnalisante assurée par des intervenants professionnels des secteurs concernés. Celle-ci a pour objectif de consolider les projets artistiques des étudiants algériens de l'ESÄ par une véritable ouverture sur le monde professionnel et des perspectives d'emplois qui tiennent compte des réalités économiques, culturelles, sociales et industrielles locales et internationales. Cette formation, inédite dans le monde des écoles supérieures d'art françaises, rentre dans les stratégies du développement des écoles supérieurs en France par le biais de la coopération internationale « si nous coopérons c’est pour faire en sorte que l’enseignement de l’art se développe hors de nos frontières et permettre à des artistes d’avoir une certaine reconnaissance là où ils vivent, mais c’est aussi pour attirer vers nos établissement des étudiants qui viennent d’autres continents car l’enseignement supérieur mobilise une matière qui est l’art et qui est universel » nous confie M. Tugny. Objectif affirmé par les œuvres crées par ces étudiants dès la première année et qui ont été exposées à Dunkerque. Contrairement à leur homologues européens qui ont émergé dans la création contemporaine et qui sont souvent emmenés de façon naturelle à reproduire ce que à la base devrait être une vocation personnelle, les étudiants bônois, à qui ont a appris cette logique là, paraissent par innocence plus créateur. C’est ce que confirme M. Tugny en disant que « les étudiants à Annaba sont très à distance par rapport à l’art contemporain et en même temps ils participent de plus en plus d’un état d’innocence qui fait créer des œuvres inédites ». C’est dans une ambiance de  partage, d'échange, de fraternité et de curiosité mutuelle que l’équipe de cette école française dispense ses cours à des étudiants algériens, une preuve qu’un travail entre deux peuples politiquement inconsolables est non seulement possible mais intense et formidable car «  les amalgames qui sont pratiqué et qui condamnent le chrétien comme chrétien, le musulman comme musulman etc. ne tiennent pas quand on travaille ensemble » conclut M. Tugny.  

lestrepublicain - 18 janvier 2015 - Rosa Daoudi
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voila une bonne nouvelle pour ces étudiants, je vous dit bon courage.
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