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Annaba: MARCHÉ INFORMEL - Des espaces publics squattés par des commerçants

Publié le 14/02/2015
Au fur à mesure on assiste, impuissants, à la prolifération du marché informel auquel s’adonnent au grand jour des jeunes et moins jeunes dans les rues et places de la ville des jujubes, certains commerçants faisant fi des lois en vigueur réglementant les activités commerciales, n’hésitent pas à étaler leurs marchandises sur le trottoir réservé exclusivement aux piétons, notamment au niveau de quelques artères très fréquentées et connues pour leurs magasins et boutiques. Cette façon de faire qui, en l’absence de contrôle effectué par les services compétents, commence à se propager en offrant aux promeneurs et visiteurs des scènes qui écœurent et désolent qu’on n’a pas l’habitude voir dans les avenues de notre ville appelée la Coquette. « On a l’impression que la quatrième métropole du pays est dépassée par les événements. D’une part, la vente illicite sur la voie publique, et d’autre par, certains commerces squattent illégalement des espaces publics en exposant à la clientèle de tous bords leurs produits bon marché », nous a déclaré en substance un ancien mandataire en fruits et légumes avant d’ajouter que « ce n’est pas comme ça qu’on arrive à moderniser notre ville surtout que cette dernière connait actuellement de profondes mutations tous azimut ». Cependant, nombre de piétons qui ont beaucoup de mal à se frayer un chemin à cause de l’étalage de la marchandise sur le trottoir, empruntent la chaussée au détriment de leur vie. « Les espaces réservés à la circulation piétonne ne devront à aucun cas être squattés ni par les propriétaires de commerce ni par les vendeurs ambulants », a répliqué un professeur d’université qui a voulu apporté de l’eau au moulin. Certes et dans tous les pays du monde, les espaces publics exploités pour la vente ou l’exposition des marchandises ou autres produits de consommation ne sont pas tout à fait interdits par la loi mais ils sont réglementés et payants. C’est pourquoi nos responsables locaux peuvent s’en inspirer en réservant des espaces délimités sur les trottoirs pour les locaux commerciaux et sur certaines places publiques pour les marchands ambulants. «Ces occupants d’espaces publics, où ils exercent désormais des activités commerciales en toute légalité sont assujettis à une taxe de location qu’ils devront verser périodiquement dans les caisses de la trésorerie communale », nous a dit un responsable local qui a requis l’anonymat. 

lestrepublicain - 14 février 2015 - Nejmedine Zéroug
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