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Annaba: TRANSPORT HIPPOMOBILE - Les calèches seraient-elles de retour ?

Publié le 15/02/2015
Selon certaines indiscrétions, la ville des Jujubes serait sur le point de lancer dès la prochaine saison estivale un nouveau mode de transport en l’occurrencedes véhicules hippomobiles. Ce nouveau mode de transport n’est pas étranger à la cité de Saint Augustin puisque les Annabis l’ont déjà connu par le passé, notamment durant l’époque coloniale mais a commencé à disparaitre dès la fin des années soixante-dix. La Coquette, comme son nom l’indique est, par excellence, une ville touristique qui accueille chaque année des milliers de touristes, peut développer ce genre de transport qui a eu pignon sur rue dans d’autres pays, notamment nos voisins. Outre la réalisation prochaine du tramway qui donnera sans doute un nouveau look à la capitale de la Seybouse, la mise en service des calèches qui seraient de retour, ferait beaucoup de bonheur aux amoureux du transport hippomobile. Donc, leur apparition dans nos rues et artères susciterait vraisemblablement de l’enthousiasme et de l’engouement. « Quand j’étais un petit enfant, notre transport privilégié était la calèche qui nous transportait d’un endroit à un autre pour une promenade ou pour rendre visite à nos proches et malades hospitalisés. On l’utilisait aussi dans le transport des marchandises et autres produits de consommation tels que les sacs de semoule », nous a relaté un sexagénaire qui a souhaité le retour des calèches. Et d’enchaîner : « La calèche était notre taxi préféré et à moindre coût. Le cocher était tellement avenant et aimable qu’il ne vous compliquait jamais l’existence ». Sur le cours de la révolution et avant que les responsables locaux de l’époque interdisent leur circulation au niveau de cette célèbre place publique, les voitures hippomobiles étaient garées en file indienne, attendant des clients. Cette vue carte-postale donnait la certitude aussi bien aux résidents qu’aux visiteurs que la Coquette était une destination touristique à ne pas négliger. A la question de savoir davantage, nous avons tenté de contacter les directions des Transports et du Tourisme pour nous confirmer ou infirmer l’information, ces deux directions étaient injoignables. Cependant, le commun des mortels souhaiterait de tout cœur l’apparition des calèches qui emprunteraient les avenues, boulevards, artères et places publiques de la ville des Jujubes.   

lestrepublicain - 15 février 2015 - Nejmedine Zéroug
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Les Commentaires

une tres bonne nouvelle !!!!!!!!!!!!à suivre donc!!!
Moi aussi j'ai la nostalgie des calèches. Moi aussi je veux bien renouer avec la tradition des coches et autres landaux de mon enfance. Mais est-ce réaliste, vu l'état actuel de la circulation automobile dans lequel est embourbée notre ville? Le cheval avait sa place à l'époque où le parc automobile Bônois était 100 fois moins important qu'aujourd'hui. Et que la ville comptait pendant les années 60 jusqu'au début des années soixante dix 200 à 250 000 habitants. Ce n'est plus le cas actuellement: Toutes les voies de circulations sont saturées, les voitures se touchent presque les unes contre les autres, quelque soit l'endroit de la ville où se dirige votre regard et ce également quelque soit l'heure de la journée.
Nous ne sommes pas les villes touristiques des côtes Espagnoles, Portugaises, Italiennes, ou
Grécques. Ces pays ont réglé les problèmes de la circulation et ont aménagé des couloirs, des itinéraires, des parcours spécifiques à la flânerie en landau. Imaginez-vous une balade en calèche le long de la corniche Bônoise au milieu des klaxons, des interpellations, des cris, des chaffeurs impatients qui veulent doubler ou aller plus vite, de la musique à haut volume etc... Le cheval peut s'affoler, et le cocher peut perdre le contrôle. Puisque le comportement de l'animal , dans ces moments de stress, est imprévisible et peut causer des accidents graves. Le cheval va à son rythme. Ce n'est pas une machine. C'est un être vivant qui ne réagit pas à la vitesse d'une télécommande. Je crois, pour l'instant, il faut remettre ce dossier au fond du tiroir pour des jours meilleurs. Pour l'instant on a d'autres chats à fouetter.
Cher lille1 , cher ricrac bonjour . Wallah vous reveillez en moi des souvenirs imperrissables et oh! combien précieux . C'eut-été une trés bonne idée si les conditions s'y pretaient maintenant.Nous faisions , surtout les jours bénis de l'Aid , des tours en caléches , tous jeunes et innocents que nous fumes : Nos parents nous habillaient de nos plus beaux atours , souvent confectionnés a la maison et aux couleurs du pays .Je me souvient que nous nous "disputions" pour etre assis a coté du "driver". Les cheveaux étaient etaient harnachés , avec le crin propre et orné de rubans verts, rouges , blancs. Nous avions l'insousience de nos 6 ans et nous
....suite : vivions de l'Air du temps . Nos feux parents payaient 2,3 meme 4 tours pour nous faire plaisir . Sans etre nostalgique , quand je passe furtivement devant le cours BERTAGNA (ou du moins ce qu'il en reste , que vois-je ? Des gamins venus d'un autre monde , pour ne pas dire d'un autre BLED , avec leurs parents tirant une voiturette bancale souvent , avec des cheches sur la tronche , une gandoura tellement sale a faire repousser un raton laveur et des mamans avec un cornet de creme a la main qui dégouline sur leurs levres rouges de "maquillage" Beurk . Il ne reviendras jamais le temps ou Ami Rabah "Bras estropié" et "Bouche a l'envers"Rabi Yarhamou wi ouassaa allih in challah , nous criait dessus quand nous jetions(disceretement)un emballage sous la chaise .Nos peres allaient a l'étage du café de la PAIX avec son frere (rabi yarhamhoum) lire LE MONDE tout en degustant un café et nous laissait entre de bonnes mains : Celles de nos mamans et de nos proches . On se connaissait tous et nous etions dans le respect total de tout un chacun . Voilààààààààààààààààà Je n'ai pas l'habitude de m'épancher sur le passé mais wallah , çà me fais plaisir de discuter avec des gens comme vous . Amitiés a toutes et a tous . PS/ Les cheveaux étaient rentrés tous les soirs , lavés , brossés dans un "couri3 VERS LE CHAMP DE MARS , foin changé et détritus enlevés . Qu'en pensez-vous les amis ?
Bonjour Amanel!
Merci pour votre témoignage. Visiblement nous avons vécu, comme beaucoup d'autres de cette époque, les mêmes joies et les mêmes plaisirs d'enfance. Évidemment ce sont ces souvenirs là qui rappellent à notre mémoire ces moments inoubliables, gravés pour toujours. D'où justement notre persistance, nous qui avons connu cette époque, de ne cesser de rappeller ce qu'était cette ville avant sa décadence, tout en gardant cependant l'espoir de la voir un jour regagner sa splendeur d'autrefois.
Merci AMANEL pour ton recit concernant cette periode. je suis dans le copié coller tres proche de ton vecu. ton recit a failli ne faire deversé des larmes . Des souvenir de Ami mouftapha un monsieur (monsieur BLAKC) me reviennent comme si c'etait aujourd'hui...nous sommes de la meme generation et cette periode etait la notre.
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