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Annaba: CONSTRUITES SUR TERRAIN MEUBLE - Tours Zaâfrania : Une catastrophe annoncée !

Publié le 04/03/2015
Tours Zaâfrania : Une catastrophe annoncée !Une catastrophe n’est pas à écarter du côté du site Zaâfrania, où de nombreuses bâtisses et tours ont été érigées, dont quatre AADL, contre l’avis des experts en la matière. En effet, le site en question, est implanté dans une zone meuble, située sur les hauteurs de l’hôpital « Ibn-Rochd » de Annaba. Hier dans la matinée, un glissement de terrain et des fissures ont caractérisé la chaussée. Le moins que l’on puisse dire, les locataires, qui ont donné l’alerte, étaient totalement terrorisés et ne savent pas à quel saint se vouer. Du côté des trois tours qui donnent sur l’infrastructure hospitalière, le trottoir s’est carrément et par endroits détaché du bitume lequel s’est scindé en deux parties distantes d’environ 10 cm, a-t-on constaté sur place. Selon certaines indiscrétions, les fortes chutes de pluies et les multiples constructions lancées, dont l’implication des experts professionnels, seraient les causes qui avaient fragilisé le sol. Nous apprenons que plusieurs constructions érigées dans cette zone sont menacées par ce phénomène causé par les dernières fortes pluies. Cependant, il est utile de rappeler que la compagnie chinoise avait rejeté de prendre en charge la réalisation du projet des tours de Zaâfrainia, en raison de son sol meuble. La nature géologique du sol très difficile, voire médiocre, retenu pour les besoins du programme AADL ont rendu la tâche difficile aux entreprises de réalisation. On précise dans ce sens, qu’il a fallu à la compagnie chinoise la construction de piliers allant jusqu’à 35 mètres de profondeur, au niveau de la plus part des sites AADL à sa charge, à l’exemple de celui de Sidi-Achour, pour poursuivre les travaux.ier, le mouvement au niveau dudit site était peu ordinaire. C’est le branle-bas de combat, où de nombreux responsables des services concernés ont été dépêchés sur les lieux. De même que le site a été assiégé durant des heures par des inspecteurs de police spécialisés dans l’urbanisme. Du fond des tripes, des habitants ont lancé un appel en direction des autorités compétentes afin qu’elles daignent considérer l’ampleur du problème qui menace la vie des familles résidant à la cité AADL Zaâfrania, sur le site où sont érigées pas moins de six tours de 16 étages, chacune. « On souhaite que le problème soit pris en charge immédiatement car de glissement et d’affaissement dont il s’agit, on pourrait se retrouver face une véritable catastrophe. Du côté des trois tours qui donnent sur l’hôpital Ibn Rochd, le trottoir s’est carrément et par endroits détaché du bitume qui s’est scindé en deux parties distantes d’environ 10 cm». Ce sont là les exploitations d’un locataire affolé, rencontré sur les lieux. Les habitants de cette zone, principalement ceux des tours de Zaâfrania, ont commencé d’ailleurs à rassembler des signatures pour une pétition qui sera adressée aux plus hautes instances du pays, dans le but d’éviter une catastrophe annoncée…

lestrepublicain - 04 mars 2015 - Salah-Eddine

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Les Commentaires

C’est difficile de faire comprendre à la mafia que certaines zones sont inconstructibles. La priorité pour ces gens là, c’est le gain facile. Qu’importe la vie des autres !!! Pour eux.
Quand, j’ai vu pour la première fois ces tours. J’ai pensé réellement à éventuels glissements de terrains dans ce quartier. Plus dure encore, j’ai imaginé d’un jour une catastrophe s’abattra sur l’hôpital ibn Rochd.
D’ailleurs, Je ne me suis pas trompé puisqu’un glissement de terrain a bien eu lieue. La peur au ventre, les locataires cherchent à trouver des solutions auprès des autorités.
Mais, ils oublient que c’est cette même autorité qui a autorisé ces mochetés. Dire que c’est une réussite. Je ne le pense pas du tout. Sur ce flanc de colline, j’aurais bien vue la constriction de petites maisonnettes, qui donneront un cachet formidable à notre cité.
Le jour où une véritable catastrophe arrivera, tout le monde essayera de trouver une explication.
Seulement, ils doivent savoir que ce n’est pas la fatalité qui s’est abattue sur la ville. Mais que c’est une décision humaine qui est à l’origine de cette catastrophe !!!!!!
Franchement, en passant à coté de ces tours, je n’ose même pas lever ma tête pour voir les derniers étages. Car je suis très vite envahi par un vertige. Et, Il ne me reste plus qu’à dévaler la pente pour arriver au planché des vaches.
Je me sens bien quand j’arrive près de l’école Ben Badis. Ouf, je respire !!!!!!
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