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Annaba : RESTAURANTS UNIVERSITAIRES DU PONT-BLANC ET CEFOS - 50 étudiants intoxiqués

Publié le 10/03/2015
50 étudiants intoxiqués Dans la soirée de dimanche, c'était le branle-bas de combat, à plusieurs niveaux (université, structures sanitaires et services de sécurité), après l'alerte d'une intoxication alimentaire, au sein du milieu estudiantin annabi. En effet,  plusieurs étudiants ont été intoxiqués quelques heures après avoir pris leur repas du soir, apprend-on de sources crédibles. L'on signale officiellement un total de 50 cas, dont 33 ont été orientés sur l'hôpital d'El-Hadjar où ils ont été pris en charge. Quelque 17 autres victimes se sont débrouillées, dont certaines avec des  moyens à leur disposition et d'autres à travers les différents services d'urgences des structures sanitaires d'Annaba. Cependant, sur le registre de consultation de l'unité de soins de la cité universitaire CEFOS, l'on dénombre 38 cas, tandis qu'au niveau du commissariat de Sidi-Amar qui a dépêché pour la circonstance de nombreux enquêteurs sur les lieux, l'on signale 50 cas. Un médecin précise à ce sujet que « les victimes souffraient de fortes fièvres, des douleurs abdominales, des vomissements et de diarrhées. »  Par ailleurs, et selon les propos des victimes recueillis par les enquêteurs, deux restaurants universitaires ont été mis à l'index dans cette affaire. Il s'agit de ceux du Pont Blanc de Annaba et de CEFOS de Sidi-Amar. Une source médicale proche de cette affaire affirme que des plats-témoins servis au niveau des deux sites, ont été mis à la  disposition des services de prévention de l'EPSP de la cité Atoui d'El-Hadjar et du laboratoire de la police pour des analyses bactériologiques. Mauvaise condition de conservation ou produits périmés ravitaillés par les fournisseurs ? Seuls les résultats des investigations en profondeurs lancées pour la circonstance répondront à ces interrogations. Entre-temps, les étudiants intoxiqués souffrent toujours.

lestrepublicain - 10 mars 2015 -  B. Salah-Eddine

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Les Commentaires

Cela ne m’étonne pas du tout d’entendre ces nouvelles. Oui, je ne suis pas surpris quand on a déjà mangé dans ces restos universitaires. Les agents qui travaillent dans ces restaurants sont loin d’être des professionnels de la cuisine collective. Personne n’est qualifié pour occuper les postes de cuisiniers de collectivités. C’est comme cela qu’on expose les gens à des risques d’intoxication. Le cuisine collective n’est pas une cuisine simple à fait. Il faut avoir une grande expérience pour servir dans ces milieux.
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