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Annaba: LES BOULANGERS DE NEUF WILAYAS RÉUNIS À ANNABA : « Nous sommes dans le pétrin »

Publié le 14/03/2015

LES BOULANGERS DE NEUF WILAYAS RÉUNIS À ANNABA  :  « Nous sommes dans le pétrin »Nous exigeons une augmentation à 20 dinars du prix de la baguette normale et la réglementation de notre activité ». Telles sont les revendications principales des boulangers de Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Skikda, Khenchela, Constantine, Sétif, Bejaia et Tizi ouzo réunis à Annaba avec l’union des commerçants et artisans algériens (UGCAA).

Dans un communiqué rendu public mardi, les boulangers mettent en exergue les difficultés rencontrés dans leur activité. «Une baguette de pain normal à 20 DA est le prix minimum à la vente. Cette augmentation va régler toute la problématique de la profession entre autres, la révision des salaires, la formation, l’hygiène et la sécurité, l’imposition, les cotisations…etc.», est-il souligné dans ce document signé par Salah Bousboua, secrétaire national chargé de la réglementation et Mohamed-Tahar Boulanouar, porte-parole de l’UGCAA.

Les boulangers exigent une règlementation stricte, claire et sans ambigüité de leur profession. «Au même titre que les pharmacies, il faut mettre en place des conditions obligatoires régissant notre activité, ayant trait à l’ouverture et l’exploitation de l’activité boulangère, telle la surface, les moyens, les distances à respecter entre deux boulangeries, le nombre d’habitants.

A cela, il faut ajouter la lutte contre la vente clandestine du pain sur les trottoirs et l’organisation des points de vente relevant de chaque boulangerie», ont-ils insisté en soulignant l’impérativité d’ouvrir les canaux du dialogue avec la tutelle pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable.

Contacté, Abdelioua Farid, président du syndicat des boulangers de la wilaya d’Annaba, affirme : « La wilaya d’Annaba compte 154 boulangeries qui partagent les mêmes problèmes évoqués à l’échelle nationale. L’Etat ne veut pas dialoguer avec nous, car il n’affiche aucune considération à notre encontre. La qualité de la farine est un autre problème qui n’a pas été abordé lors de cette réunion.

Il faut savoir que l’OAIC réserve la bonne qualité de son blé aux moulins privés. Le reste est cédé aux moulins publics. À leur tour, les moulins privés vendent le blé tel qu’il est aux éleveurs qui l’utilisent comme aliment pour le bétail. Pis, nous n’avons pas le droit de s’approvisionner auprès de l’OAIC. Nous achetons notre farine chez les moulins publics».

Pour un avis plus précis, le boulanger Djamel.M détaille : «Les prix de tous les produits de consommation ont augmenté sauf le pain. Les moulins publics nous cèdent la tonne de farine à 2000 DA et l’OAIC vend son blé à 2500 DA. Ils préfèrent vendre leur blé aux éleveurs, car ils payent cash avec une majoration de 500 DA/tonne.»

El watan - le 12.03.15 - Leïla Azzouz

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