Les responsables du secteur urbain dont dépend la cité des «Lauriers roses », l’un des célèbres quartiers populaires et populeux de la ville des jujubes, ont dû commettre une grave erreur d’installer des bacs à ordures au niveau d’un espace en face de la sortie de l’école primaire Filles « Didouche Mourad » qui a été aménagé en petite placette.
Celle-ci où sont déposés des bacs à ordures qui débordent et qui dégagent des odeurs pestilentielles, offrent du matin à longueur de journée un spectacle désolant aussi bien aux riverains qu’aux gens de passage. Tout le monde, notamment les résidents, aura remarqué que cet endroit ne s’y prête pas et constitue donc un danger permanent auquel sont exposés à la fois les écoliers et les enfants du quartier. Ainsi, leur santé est menacée. Même les parents qui y viennent accompagner matin et soir leurs chérubins à l’école ne sont pas épargnés puisque les bacs qui débordent de déchets ménagers qui jonchent à même le sol sont bien là. Parfois le ramassage des ordures ne se fait pas selon les horaires prévus définis par la réglementation en vigueur, ce qui nuit encore à la santé des habitants se trouvant à proximité immédiate de ce dépotoir à ciel ouvert, où gravitent des chats errants et rats d’égout, vecteurs de graves maladies infectieuses. Certaines gens sans scrupule n’hésitent pas à jeter au vu et au su de tout le monde leurs immondices tout près de ces bacs, encombrant ainsi le passage des piétons. Cependant, cette placette qui fait office d’une aire de jeux où les enfants jouent au football est incommode du fait de l’entassement des ordures ménagères telles un monticule et de la présence en permanence de ces bacs. « Pour épargner nos enfants, les riverains et les commerçants des odeurs nauséabondes qui nuisent à leur santé, il serait judicieux de réfléchir au déplacement de ces bacs à ordures vers un autre endroit », nous a expliqué un habitant de ce quartier qui trouve aussi que « ce n’est pas normal que des déchets ménagers soient déposés devant une école primaire ». Par ailleurs, le commun des mortels a appris avec satisfaction que le quartier des « Lauriers roses » serait doté d’un marché de proximité des fruits et légumes, ce qui permettra à de nombreux jeunes d’exercer leurs activités commerciales dans la propreté et en toute légalité.
lestrepublicain - 16 mars 2015 - Nejmedine Zéroug
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