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Annaba: DROGUE - ‘‘Le marché’’ de Berrahal inondé !

Publié le 22/03/2015
D‘‘Le marché’’ de Berrahal inondé !epuis près d’une semaine, c’est le branle-bas à Berrahal. Et pour cause  une importante quantité de drogue  a investi la ville.
 La drogue  aurait été « repêchée » du côté de la plage Sable d’or de Chétaïbi, par une filière de narcotrafiquants. Qualifiée de plaque tournante du trafic de dogue, la région Chétaïbi 60 km à l’ouest d’Annaba, forme avec celles de Berrahal et Benazzouz,   « le triangle d’or » du Nord-Est de l’Algérie. Nous apprenons à ce sujet que déjà une perquisition sur autorisation du procureur de la République près le tribunal de Berrahal, a ciblé la maison d’un des mis en cause, un vendeur illicite de fruits et légumes,  qui serait en possession de 35 kg.  Cependant, les limiers de la BMPJ qui pourtant agissaient sur renseignement, n’ont pas pu réussir à découvrir la drogue.  Les enquêteurs pointent un doigt en direction de certains individus installés au niveau du  marché illicite, imposé aux malheureux locataires de la cité des 400 logements au cœur de la ville de l’antique Aïn-Mokra et où un mouvement peu habituel des individus connus dans le milieu des stupéfiants  est signalé.  La consommation  de la ‘’chira’’ est pratiquement généralisée à Berrahal, une région fortement polluée depuis un certain temps par des populations de délinquants et dont la dangerosité n’est pas à démontrer, en l’absence d’une main de fer de la force publique.  Pour se rendre de l’acuité de la gravité de la question, il suffit de faire une balade sur les hauteurs de la ville, plus précisément au niveau d’une cité d’habitations totalement illicites érigées de force sur les hauteurs du quartier de Sidi-Ali et surtout sur le chemin de wilaya très boisé reliant Berrahal à Oued El-Aneb, pour voir les dealers se livrer à leur sale besogne en toute quiétude. Ce tronçon, long de 7 km et peu fréquenté à longueur d’année, aurait été transformé en paradis des narcotrafiquants. Des éleveurs et autres exploitants agricoles, en activité dans cette région, signalent que des « indics », souvent des gosses sont utilisés par des narcotrafiquants. Leur mission : « Ils donnaient l’alerte sur tout  mouvement de véhicule empruntant ce tronçon ». La nuit l’ex-Souk-El-Had, fait peur. Et les dealers quittent leur tanière  pour s’installer au vu et au de tout le monde au centre-ville et s’adonnent à leur activité  sordide sans gêne. En outre, signalent les habitants, à Berrahal, les gangs, qui ont mis, il n’y a pas si longtemps, sous la pression des services de sécurité, la clé sous le paillasson et qui se sont évaporés dans la nature, sont, aujourd’hui, de retour et ont repris du service de leurs activités nuisibles. D’ailleurs, les nombreux vols de véhicules ces derniers temps qui ont secoué la ville, est l’exemple le plus édifiant.

L'est republicain - 22 mars 2015  -
B. Salah-Eddine 
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