Annaba: Connexion internet - Vivement la privatisation d’Algérie Télécom

Les abonnés d’Algérie Télécom à la prestation ADSL à Annaba, n’en peuvent plus ! Cette entreprise dite nationale et publique, est gérée (sic) de la manière la plus désinvolte qui soit. Par delà le fait qu’il faille montrer patte blanche, pour bénéficier d’un raccordement téléphonique, il relève de l’exploit que de bénéficier – sans interventions- d’un branchement au réseau ADSL. A croire qu’il s’agit d’une technologie de pointe assortie à un savoir faire de haute technicité, que seuls quelques « cerveaux » sont à même de réaliser à Annaba. Cette entreprise, qui bénéficie de moyens colossaux et qui recrute à tour de bras, ne peut visiblement pas disposer d’un service clientèle, à la hauteur du titre pompeux d’opérateur historique dont elle se prévaut. L’agence « Esserdouk » comme on se plait à l’appeler à Annaba, est la parfaite illustration voire la vitrine du laisser aller qui caractérise cette boite. Le service après-vente ? Ils connaissent pas. Les réclamations ? C’est cause toujours . Une audience ? C’est avoir plus de chance avec Obama. Et pourtant, ça marche, disent-ils !
Deux jours sans connexion pour une entreprise qui paye au tarif professionnel, c’est-à-dire 10.000 DA/mois, pour un débit domestique, est d’abord une arnaque avant d’être un sabotage économique, que devra assumer sous peu, cette entreprise, devant les juridictions concernées. En plus, lorsque ce misérable débit vient à disparaitre sans crier gare et sans que les services techniques n’interviennent malgré les réclamations, cela relève outre du laisser aller caractéristique, de l’impunité qu’accorde ce statut de détention d’un monopole. Alors, disons de la voix la plus patriotique qui soit, « vivement la privatisation » avec son coup de karcher là où le coup de balai légendaire a failli. Souhaitons quand même aux tenants de ces pratiques hautains, un Ramadhan à la hauteur des crises de nerfs de leurs clients.

Le provencial - 17 juin - M.C