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Annaba: VILLE ET PATRIMOINE - Le Ramadhan avec l’association des anciens Aïssawas

Publié le 04/07/2015
Le Ramadhan avec l’association des anciens AïssawasAnnaba : ville repère et référence des Aissawas : Lalla Bona a vibré depuis longtemps et vibre encore au chant féerique des Aissawas. La place d’Armes à l’époque, a connu beaucoup de jalons qui ont su sauvegarder cet art, et cet héritage ancestral. Les Aissawas, c’est une plongée dans le terroir. Le chant Aissawi en effet, est un retour à nos sources, à notre passé glorieux et à nos valeurs authentiques et ancestrales. C’est un ordre mystico-religieux fondé à Meknes par Med. Ben Aïssa. Il rassemble la patrie, les traditions et la famille et ce poète connu avait raison de dire «  Un pays qui n’a pas de légendes est condamné à mourir de froid». Les Aissawas constituent notre originalité et notre algérianité, c’est toute une communauté qui est jalouse de garder son identité. L’association des anciens Aïssawas de Annaba  a du mérite. Elle a toujours répondu aux êtres nécessiteux et démunis. Présidée par El Hadj Nasredine Adjili, qui est un intercesseur fervent et avéré, elle devait offrir hier vendredi 3 juillet, une grande Hadra. Elle va briller par son humanisme à l’occasion de la fête de l’indépendance car elle organise, à la clinique des Jasmins la circoncision de dix orphelins. Une réussite qui est la conjugaison de tous les efforts. Ce sera une fête où l’on sèmera le bien, le certain et le noble. Tout le personnel médical et paramédical qui s’est dévoués pour cette tâche sont à féliciter. Cette belle soirée accompagnée par le Bendir, la zourna et les danses, sera animée aussi par les troupes des Aissawas de Guelma, Souk- Ahras et de la Tariqâ d’El Kef en Tunisie. Un grand merci à tous les organisateurs et notamment aux Aissawas qui ont enchanté l’assistance et nos enfants et le philosophe avait raison de dire : «  être heureux, c’est rendre quelqu’un heureux ». Le message Aïssawi a été toujours un message de paix, de solidarité et de fraternité. Il appelle à l’unité et à la cohésion du groupe.

lestrepublicain - 04 juillet 2015 - Par Kennouche  Kamel

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