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Annaba : URBANISME - L’Orangerie perd son harmonie

Publié le 04/11/2015
L’Orangerie perd son harmonie Comprise entre le quartier la Colonne et la cité Didouche Mourad ex-Lauriers roses, l’Orangerie, ce quartier résidentiel a connu et continue de connaitre un désastre architectural. Nombre de ses belles villas datant de l’époque coloniale, ont été démolies et remplacées par d’autres plus fades, dont le cachet urbanistique ne correspond pas aux constructions dont se targuait jadis la Coquette. Plusieurs habitants de ce beau quartier assistent, impuissants, à la démolition d’un nombre important de maisons individuelles.  Sitôt démolies, sitôt bâties, telle est la situation des villas de l’Orangerie, où des constructions de plusieurs étages s’érigent, donnant ainsi une image autre que celle d’une cité réputée pour ses belles villas et sa quiétude. L’Orangerie est méconnaissable, a-t-on constaté de visu. «Que se passe-t-il ? Qu’advient-il de la ville des jujubes ?». « Où sont passés les responsables pour intervenir et mettre fin à ces constructions qui ne font que ternir l’image de la cité de Saint Augustin ? », se sont interrogés plusieurs citoyens déçus que nous avons rencontrés. Sur le YouTube, un résident dira à ce sujet : «Ya Hassra !!! Malheureusement, ce beau quartier a été envahi par des gens qui n’ont rien à voir avec le sens de l’esthétique, l’architecture … l’anarchie totale, etc. Les nouvelles constructions ont complètement détruit l’image d’un quartier harmonieux… c’est malheureux ce qui se passe à Annaba». Pour étayer ses propos une vidéo est en train de circuler montrant des images de cet ensemble d’habitations individuelles. Réagissant après avoir visionné la vidéo, un autre citoyen commente : «Je viens de voir cette vidéo et je ne cesse de pleurer. Sache que peut-être je te connais car à plusieurs reprises je t’ai vu où tu t’arrêtais avec ta voiture. Je pense que c’est devant chez toi. Moi, je suis parti du quartier quand j’avais 12 ans et je me rappelle très bien que cette villa s’appelait Geneviève. Il fut un temps où je jouais avec le petit garçon qui y habitait». «Des souvenirs qui donnent la chair de poule », nous dit-on encore avec amertume. Donc, il serait souhaitable que les services compétents interviennent pour mettre le holà tout en exigeant aux futurs propriétaires de respecter les normes urbanistiques et architecturales avant l’entame de toute construction.

lestrepublicain-04novembre2015-NejmedineZéroug

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Les Commentaires

L’article ci-dessus soulève le problème de l’urbanisation anarchique dans la ville. il soulève un point important sur la table de nos élus pour les amener à réfléchir sur l’avenir de cette ville. Il faut qu’ils sachent que la collectivité n’est pas dupe. La vie de la cité est connue par tous. Nous allons droit dans le mur car les problèmes s’accumulent depuis des décennies sans qu’une solution ne soit apportée pour y remédier à cette transformation fulgurant qui ne répond à aucune règle urbanistique. On peut noter que les gens n’ont pas de goût pour vivre dans de bonnes conditions et de plus leurs seuls soucis c’est d’avoir plus d’espace pour installer leurs progénitures. Le problème de l’exode rural ne date pas d’aujourd’hui malheureusement. Il est l’apanage de toutes les grandes métropoles du monde. Annaba ne peut pas avoir un sort différent que celui des autres villes tiers-mondistes. Je pense aux favelas au brésil par exemple qui poussent comme des champignons sur les flancs de collines. Les gens de l’extérieur sont poussés par la désertification de la compagne. Ils n’ont rien chez eux c’est pour cela qu’ils tentent l’aventures pour s’installer dans les périphéries des grandes villes à la recherche du bonheur. Le grand bonheur pour eux c’est le travail, l’école pour les enfants, les soins pour leur famille. S’estimant lésés, alors ils débarquent près des grandes villes et commencent à rechercher « GODO ». Sauf, que GODO n’est pas au Rendez vous. A partir de là, la confrontation sociale peut commencer entre ceux qui s’estiment légitimes et ceux qui se sentent comme délaisser par la société. Apres avoir dit tout ça, je peux enfin conclure en disant que nos dirigeants n’ont jamais su s’adapter pour stopper l’exode rural. Au départ, l’origine de l’exode rural s’était la recherche d’un emploi, aujourd’hui c’est la recherche du bien être et du confort dans la ville. L’être humain est sensible à tout cela. Il poursuit donc la recherche du bonheur dans la cité. Alors quand un pays souffre de ce phénomène. Il ne gère plus rien. Et le citoyen poursuit sa quête du bonheur les yeux fermés. Il ne voit plus que son intérêt personnel. Rien ne pourra l’arrêter dans la poursuite de la destruction de son environnement. Oui, l’Orangerie est devenue méconnaissable. Est-ce qu’une clinique comme celle d’el farabi est à sa place ? je vous laisse répondre à cette question.

"Ce désastre architectural est répandu dans toutes les grandes ville du pays"

Lire A.F de A.S: "Alger les constructions illicite fleurissent au vu et au su de tous".
"Je pense que pour remédier à ce problème"

C'est de créer des nouvelles villes comme exemple: Le nouveau pôle de Draa El Riche, de façon de maintenir cette population venant des alentours.
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