Annaba: SÉNATORIALES - La course entre deux candidats ?

La course pour le siège de sénateur aura lieu, tout porte à le croire, entre deux candidats, le président de l’APW Laïd Hadji et le vice-président de la même assemblée Farouk Djeraia, même si cette consultation sera ouverte à tous ceux parmi les élus locaux qui voudront présenter leur candidature. C’est ce qui ressort aussi de la réunion organisée par le député FND puis FLN et vice-président de l’assemblée nationale maintenant, Baha Eddine Tliba qui a été désigné superviseur par le S/G de l’ex-parti unique pour les wilayas de Guelma, Oum El- Bouaghi et Saïda outre Annaba et qui avait donné lecture, vendredi dernier de la dernière instruction du parti, suivant le rassemblement régional qui avait eu lieu à Annaba, sur le sujet. Dans cette directive le S/G insiste pour que le choix de sénateur passe par les urnes ce qui, a priori, donne les mêmes chances à tous les candidats et découle de la déclaration tonitruante du S/G, «  pas de chkara ni de benammiss », même si les deux l’entouraient alors. Pourtant même si un des « courtisans » avait proposé le cautionnement avant de se faire rabrouer, les jeux semblent déjà faits, reste seulement à déterminer le choix le jour J, selon les tractations entre les uns et les autres et cela se passera entre les deux candidats cités plus haut, avec pour l’un le sénat et pour l’autre la présidence de l’APW. Et le tout loin des préoccupations de la population qui elle, sait parfaitement à quoi s’en tenir avec ce siège qui ne lui apporte aucun bienfait, tout un chacun l’avait constaté avec les prédécesseurs mais promet beaucoup à celui qui le détient, une paie de plusieurs dizaines de millions pendant des années et un statut qui ouvre toutes les portes mais encore une fois par pour ceux au nom de qui ces gens courent à perdre haleine. Quoi qu’il en soit ce sera un non événement quel que soit le côté par lequel cette consultation sera regardée car la ville, la wilaya n’en tireront rien mais cela donne du mouvement à ceux qui ont entrepris de faire de la politique un métier pour ce qu’elle rapporte à qui sait y faire. Et pendant que le FLN poursuit sa politique d’autodestruction, le parti de Benflis se prépare à la véritable confrontation en ratissant large dans les rangs de ceux qui ont permis à une grande partie des élus réunis vendredi, de se faire élire justement.

lestrepublicain - 04 novembre 2015 - Ammar Nadir